Les effets pervers de la mondialisation

Souhaitant me procurer un disque, je me suis tout naturellement tourné vers une grande enseigne de la vente sur internet dont le nom évoque un fleuve coulant dans une forêt vierge désormais salement amochée par l’incurie humaine.
Malheureusement, le site en question l’annonçait comme actuellement indisponible.

Qu’à cela ne tienne, je me tourne vers leur branche allemande, d’ailleurs souvent mieux achalandée côté musical ; d’autant qu’il s’agissait d’un album d’un groupe d’outre-Rhin.

Ce n’était pas la première fois que je recourais au service des Allemands, et ça s’était toujours très bien passé. Le seul problème est qu’il y a des frais de port, alors que depuis le site français, c’est franco de port à partir de 20 brouzoufs.

Je passe donc ma commande, avec des frais de port de six euros hors taxe (soit une somme relativement conséquente, surtout par rapport au prix du disque, un peu plus de quatorze brouzoufs ; et supérieure à ce que j’aurais payé en passant par un de leurs vendeurs Marketplace, puisque dans ce cas, depuis l’Allemagne c’est six euros TTC).

Et tout à l’heure en rentrant, j’ai eu la surprise de découvrir dans la boîte aux lettres le colis… expédié par la Poste depuis leur plate-forme d’envoi française, comme si j’avais acheté sur le site français !
(alors que d’habitude, quand c’est commandé en Allemagne ça vient, fort logiquement, par la poste allemande…)

Bref, j’ai payé bien assez cher comme ça des frais de port à l’international pour un envoi « en local ».

Ça s’appelle du foutage de gueule…

(et le disque est toujours marqué indisponible sur le site français)

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