Impair et passe

Je m’étais demandé à plusieurs reprises ces derniers temps si exceptionnellement, je ne ferais pas DEUX cinés annuels en 2009, pensant peut-être aller voir le nouveau Star Trek (d’autant qu’il s’agit du onzième film sur le sujet ; or j’ai beau ne pas être un trekkie, je connais la règle selon laquelle les films « impairs » seraient bons, et les films « pairs » mauvais).

J’avais finalement décidé, après m’être quelque peu renseigné sur le sujet, de laisser tomber. Et je viens de lire une longue critique argumentée en deux actes qui a achevé de me convaincre que j’avais fait le bon choix.

La première partie détaille le film en relevant une pléthore d’incohérences et d’absurdités, tant au niveau de l’histoire elle-même que de la fidélité à l’univers de Star Trek.

La seconde partie, lisible par ceux qui ont sauté la première pour ne pas se voir dévoiler le contenu du film, enfonce le clou en montrant comment, à vouloir produire un potentiel succès commercial, le cinéaste s’est éloigné de l’esprit Star Trek. Ainsi que le critique l’explique, ce n’est pas un film de Star Trek mais un film sur Star Trek. Star Trek prémâché pour le grand public, Star Trek formaté pour être à la mode et faire du pognon.
Ce qui en soit, n’est pas vraiment criticable (il faut bien vivre…). Mais le problème, c’est que désormais, ce sera l’aune à laquelle on mesurera tout ce qui porte l’étiquette Star Trek, passé, présent et à venir. Et ce n’était certainement pas la référence à adopter.

Mais je ne peux pas en parler en connaissance de cause : je ne l’ai pas vu, et ne le verrai probablement pas de sitôt.

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