Transmission des savoirs

Aujourd’hui, au lieu de poser un jour pour faire le pont, ma Pupille (et héritière, au moins professionnellement parlant) est venue me voir pour que je lui explique des tas de choses sur le poste qu’elle va reprendre dans un mois.

Mais il y a tant à dire, à montrer, à expliquer, tant de gens à rencontrer, tant de choses à voir, tant de sujets à aborder, tant de dossiers à commenter, que j’ai plus l’impression de l’avoir assommée, et pas de lui avoir inculqué les choses de façon pédagogique…

Pourquoi, à chaque fois qu’on me demande de former quelqu’un, ne me donne t-on pas les moyens nécessaires, au moins en temps ? (pour le reste des moyens, je me démerde)
La fois d’avant, on m’avait donné une semaine pour en faire une bête de guerre. Cette fois-ci, on ne m’a rien donné, c’est moi qui ai dû prendre l’initiative de nous organiser…

Mais peut-être que je ne me pose pas la bonne question : car en y réfléchissant, je pourrais plutôt me demander pourquoi moi, on me balance sur des postes sans m’avoir briefé avant (et je ne parle même pas de formation, là…).

Enfin bref…

Je pense que je vais devoir jeter par écrit la liste des savoirs que je dois impérativement transmettre, que je prépare quelques protocoles et tutoriels, et pour le reste… je m’attends à avoir des appels téléphoniques, et des msg à la pelle.

Mais comme je le lui ai dit : j’assurerai le service après-vente.

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Une réponse à Transmission des savoirs

  1. Miod dit :

    Depuis quand, en France, prend-on la peine d’organiser des passages de compétences sérieux lorsqu’une personne s’en va ?

    Au contraire, cela permet de présenter la personne, une fois partie, comme un traître qui a sciemment empêché que son successeur puisse reprendre son activité au pied levé.

    Bien sûr, de temps en temps, on tombe sur des collègues perspicaces qui pensent à cet aspect des choses. Sans se rendre compte du temps nécessaire pour une bonne transmission du savoir, qui est de l’ordre d’une à deux semaines complètes par année d’ancienneté…

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