Pisser sur une fourmilière

Ce matin, mon directeur est venu visiter l’usine d’en face (sur l’avenir de laquelle il faut qu’on prenne une décision, et vite si possible).

Comme notre principal bureau là-bas est petit, mal chauffé, et mal équipé en sièges, nous sommes revenus à mon bureau habituel à l’issue de la visite.

Comme il s’est arrêté dans le couloir pour saluer la responsable qualité, j’ai atteint le bureau le premier. Et comme j’annonçais son arrivée à ceux de mes collègues qui s’y trouvaient en pause, je les ai vus se précipiter aussitôt sur des tâches annexes pour donner l’impression d’être très occupés.

Il est vrai que nous ne sommes que deux à ne pas avoir d’heures en retard ; et que nous redoutons fort la suppression d’un poste dans l’équipe.

Mais on aurait presque dit des fourmis s’activant lorsqu’on dérange leur nid.
Alors que je les avais simplement prévenus pour qu’ils ne soient pas surpris en le voyant débarquer…

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