Ouf ! C’est la fin d’une longue agonie…

Le dernier (et final) album de Valérian, L’OuvreTemps, vient tout juste de sortir, et je viens tout juste de le lire.

Comment vous dire ?
Il est… nul.
Creux.
Vide.

Y a pas d’histoire, il ne se passe pour ainsi dire rien.

C’est juste un prétexte pour nous remontrer un ramassis d’individus et de décors qu’on a rencontrés auparavant dans la série.
Mais on nous aurait sorti un recueil d’illustrations commémoratif, ç’aurait été pareil.

Alors certes, la série se termine.
Mais pour moi, ça faisait tellement longtemps qu’elle agonisait, qu’elle se cherchait sans savoir où elle allait, que les derniers tomes sont à oublier, et qu’elle s’était déjà terminée il y a vingt-deux ans, à la fin de Sur les frontières.

D’une certaine façon, j’ai eu le même genre d’impression qu’avec le dernier roman de Jack Vance, Lurulu : on se dépêche de mettre un point final à ce qui est commencé, avant que l’auteur (les auteurs dans le cas présent) ne casse sa pipe.
Ça fait un peu de la peine.

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