Téléphosarcome

On commence enfin à admettre qu’il pourrait y avoir des risques cancérogènes à l’utilisation du téléphone portable.
Je me souviens qu’à la fin des années ’90, alors que ce type d’appareils commençait à vraiment prendre son essor mais restait encore nettement attaché à l’image du cadre ou du dirigeant, un Marcillois de mes amis avait prophétisé que, « d’ici une dizaine d’années » (si j’ai bonne mémoire) l’encadrement des entreprises occidentales se retrouverait décapité, en raison de tous les cancers de l’oreille et du cerveau qu’allaient développer dans ce délai les cadres maladivement rivés à leur portable.
Peut-être ne se sera t-il finalement trompé que sur les délais…

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4 réponses à Téléphosarcome

  1. Marcilly "c'est où" le Chatel dit :

    Bon j’avoue j’avais lu ça dans un « article-fiction-on-joue-a-se-faire-peur » de Technikart le magazine pour les branchouilles de Bastoche.
    Mais un ami qui bosse pour un opérateur français, n’avait pas apporté de démenti formel à ces inquiétudes…

  2. Alias dit :

    Le gros problème n’est pas qu’on l’admette ou non, mais la cacophonie qui règne autour de cette histoire. Personnellement, j’aurais tendance à croire que les ondes ont réellement une incidence sur la biologie humaine, mais je ne suis pas un scientifique et les lobbyistes ont très bien fait leur boulot sur ce coup en inondant les médias « d’études » contredisant les tests plus scientifiques.

    • Imaginos dit :

      Mais avant, il n’y avait pas de cacophonie : juste la Ligne Officielle du Parti qui disait que dormez tranquilles braves gens, il n’y a aucun risque, sinon on vous l’aurait dit depuis longtemps et on aurait pris les mesures qui s’imposent.
      Qu’un organisme du niveau de l’OMS montre une fissure dans ce bel édifice optimiste (du genre de ceux qui arrêtent les nuages radioactifs aux frontières) est donc un sacré progrès.
      Pour le reste, j’ai employé le conditionnel : on n’en sait pas encore suffisamment pour affirmer qu’il y a ou non des risques. Mais on pose enfin la question.

      • Vaken dit :

        Je crois surtout que la réponse est connue depuis longtemps, mais qu’on évite de faire des vagues autour.

        Il existe des études sur les effets des talkie-walkie utilisés sur les chantiers dans plusieurs gammes de fréquences. Les effets sont connus et sont croissants au fur et à mesure qu’on monte en fréquence. Et surtout, c’est à peu près linéaire. Alors, certains ont beau se retrancher depuis des années sur un « il n’existe pas d’études sur les effets du GSM », une simple extrapolation permet à n’importe quel béotien (enfin presque) d’en déduire que pour se la jouer « safe », il faudrait garder l’émetteur à plus de 30cm de son oreille et s’en tenir à des conversations de moins d’une minute.

        Quant à l’utilisation en bagnole, tant que le téléphone n’est pas raccordé à une antenne extérieure, autant éviter à tout prix (je dirais même qu’il vaut mieux l’éteindre complètement).

        Le problème, c’est qu’en n’ayant pas pris les choses en main dés le départ, on est arrivé à un point où peu de gens sont encore près à faire l’impasse sur le portable, quels que soient les risques pour leur santé. Et on n’a pas de solution technique de rechange. Bref, les marchands de tapis ont gagné :-(

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