London calling see we ain’t got no highs

Comme c’était devenu prévisible depuis de trop longs mois (années ?), FreakAngels s’est achevé en eau de boudin.
Pourtant, au début, le concept avait tout pour plaire, avec sa Londres post-cataclysmique envahie par les eaux et sa communauté survivant dans ce qui reste de Whitechapel… Mais malheureusement, ça a assez vite dérapé, et de plus en plus au fil des épisodes.
Et comme on ne peut pas dire que le dessin de Paul Duffield soit d’une qualité exceptionnelle, voilà une BD qui sera vite oubliée.

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2 réponses à London calling see we ain’t got no highs

  1. Alias dit :

    Moi j’ai bien aimé et, si je suis assez d’accord pour le dessin de Paul Duffield, j’aimerais bien que tu m’expliques pourquoi tu penses que ça se termine en eau de boudin.

    • Imaginos dit :

      Déjà, je suis allergique au fantastique à toutes les sauces, en dehors du med-fan’ (que je ne consomme qu’à doses réduites). Or qu’est ce que sont les pouvoirs des FreakAngels si ce n’est quelque chose de magique, démesurément puissant quand ça arrange les auteurs, bizarrement absent ou inefficace à d’autres moments. Donc forcément, comme plus les épisodes s’enchaînaient et plus il y avait le recours facile à cet élément, moins j’accrochais.
      (autre recours facile dont j’ai le sentiment qu’il a été de plus en plus fréquent sur la fin, celui à des cases immenses mais peu dessinées)

      Alors, qu’est ce qui se passe dans l’histoire, en gros ? Je n’ai pas relu les anciens épisodes depuis leur parution, donc c’est parfois flou, mais tant que le récit restait terre à terre en mettant les personnages en place et en montrant donc plutôt des aspects vie quotidienne, ça me convenait très bien. Quand ils se sont mis à se tirer des balles dans la tête et à émettre des lueurs mauves tandis que le dessin devenait souvent minimaliste, l’histoire a à mon goût tourné au grand n’importe quoi. En fait, le personnage le plus intéressant est resté Alice, la seule qui ne soit pas psionique.
      Donc voilà l’histoire en très résumé : il y a quelques années une douzaine d’ados psis ont provoqué un cataclysme qui a ravagé l’Angleterre et l’a isolée du reste du monde, se sentant responsables (!) de ce qui est arrivé, ils tentent d’aider une petite communauté à survivre, et finalement, le mouton noir revient au bercail, ouvre les portes de la perception des autres, ils émettent plein de lueur mauve et ça annule le gros des effets cataclysmiques pendant qu’ils disparaissent sans autre explication. C’est pas de l’eau de boudin, ça ?
      Déjà, en roman bien écrit je doute que j’accroche, mais avec les ellipses narratives que permet (ou trop souvent, que SE permet) le dessin en BD (BD pas super dessinée, faut il le rappeler), niet. Je suis resté jusqu’à la fin pasque je savais qu’il y aurait une fin, et donc que ça n’allait pas continuer à agoniser pendant des années et des années…

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