J’ai horreur des tireurs de sonnette

Jusqu’à présent, je croyais que le plus embêtant dans le fait d’avoir une sonnette, c’était que n’importe quel mauvais plaisant pouvait s’escrimer dessus à toute heure du jour ou de la nuit (généralement pendant ma sieste) et décamper avant que je n’arrive à la porte.
Mais ce matin, j’ai découvert qu’on pouvait faire encore plus fort : ma sonnette a été arrachée par un abruti (ou plusieurs) pendant le ouéquande, et il ne reste plus que les fils électriques (dans un piteux état) qui sortent du trou percé dans le pilier du portillon.
Tout ça, un mois pile avant l’échéance de mon préavis de départ. Et bien entendu, la réparation (qui est probablement inférieure à la franchise de l’assurance) est à la charge du locataire… Comme si j’avais besoin de ça, surtout en ce moment (et accessoirement, comme si j’avais le temps de m’amuser à bricoler, et à deviner quel fil pendant se branche à quel endroit…).
Heureusement que je n’attendais plus de colis important ne tenant pas dans la boîte aux lettres, et qu’il reste la sonnette à la porte de la maison pour ceux qui veulent vraiment venir me voir (le portail étant dur à ouvrir, je doute qu’un mauvais plaisant soit suffisamment motivé pour venir tirer celle-ci, sans même parler de la dégrader). Et l’avantage, c’est que je ne serai plus importuné par d’éventuels démarcheurs à domicile…
Mais du coup, je me demande si je vais en installer une dans ma future maison. Pasque si c’est pour connaître le même genre de mésaventure, ça ne vaut pas vraiment le coup (d’un autre côté, si c’est moi qui m’en occupe, elle sera sans doute mieux fixée que celle-ci).

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