Pas farouche-gorge

Profitant de mon premier jour de vacances, j’ai enfin passé un coup de tondeuse dans mon jardin (le premier). L’herbe était haute par endroits et la machine a souvent bourré, j’ai encore ramassé des tas de cailloux et quelques déchets plastique, et il me restera les finitions à faire à la débroussailleuse (à fil ; j’ai investi), mais le gros du boulot est fait.
Et j’ai eu la surprise d’avoir de la compagnie pendant presque tout le temps, en la personne d’un joli rouge-gorge vraiment pas farouche qui a passé son temps à voleter autour de moi, s’approchant vraiment très près (plus près que je n’avais jusqu’à présent vu un oiseau sauvage ne défendant pas son territoire le faire, ce qui m’a d’autant plus épaté que j’utilisais un appareil bruyant (pas tonitruant, certes, mais bruyant quand même)), se posant plusieurs fois à environ un mètre de moi, et chantant si fort que malgré le casque anti-bruit et le vacarme du moteur, je l’entendais nettement. À la fin, pendant que je coupais une poignée de ronces en petits morceaux pour les jeter à la poubelle (je n’allais pas faire le déplacement à la déchetterie pour si peu, et je ne suis pas équipé pour faire brûler en toute sécurité), il s’est même carrément posé sur la poignée de la tondeuse, juste derrière moi.
Je sais bien que le rouge-gorge a la réputation d’être une espèce familière, mais à ce point, ça m’a quand même un peu épaté.

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