Vivement la retraite…

Première rencontre avec la nouvelle chef de service aujourd’hui.
Je me suis énervé deux fois pendant la réunion (si on peut qualifier de réunion un foutage de gueule improvisé).
Et on peut se préparer à passer quelques années difficiles. Vivement qu’elle foute le camp (si j’ai bien lu entre les lignes, ce n’est qu’un passage dans l’évolution de sa carrière, donc espérons qu’elle ne fera pas de vieux os chez nous).
Accessoirement, j’ai l’impression qu’on me prend vraiment pour un con : entre 4 jours de RTT par an qu’on voudrait me sabrer sous prétexte que tout le monde a fort opportunément oublié le papier signé par l’ancienne directrice pour me les accorder (heureusement que je l’ai retrouvé, même si j’ai eu quelques sueurs froides en constatant qu’il n’était pas là où il aurait dû être rangé (il était juste à côté)), et mes heures supplémentaires pour lesquels la solution qu’on me propose est « faites moins d’heures » (certes, et mon boulot, il va se faire quand ?), je n’ai pas fini de râler contre la façon dont nous sommes désormais manadjés.
Surtout que mes quatre malheureuses RTT pourraient bien passer à la trappe dans le futur nouveau règlement intérieur, ai je appris avec stupéfaction. Ou l’art de bien motiver les troupes. Pasque je leur garantis un truc, c’est que s’ils me réduisent une fois encore mes RTT, je vais me faire violence et effectivement réduire moi-même mon temps de travail. Boulot à faire ou pas.
Et encore, j’ai réussi pour l’instant à lui faire abandonner l’idée géniale de me faire assurer en plus de mon boulot normal les suppléances du collègue du site le plus proche (ou plus exactement, le moins éloigné) ; ce qui aurait grandement facilité la réduction de mes brouettes d’heures sup’, j’imagine.

Nouvelle réunion demain, au siège cette fois. Je crains qu’elle soit aussi mal organisée (inorganisée est le terme juste) et stérile que celle-ci, où j’ai principalement perdu mon temps ; mais au moins, j’ai bon espoir qu’elle finisse plus tôt, pasque c’est le jour de leur repas de Noël. Repas de Noël auquel j’ai soigneusement refusé de prendre part, je perds assez de temps à des conneries comme ça et je doute d’avoir envie de supporter des chiants à table.

Oui, je commence à être sérieusement aigri. Et je crains hélas que ça ne soit qu’un début.

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