Giannirateur V3.0

Suite aux commentaires de ce billet, voici une nouvelle modification visant à améliorer le Giannirateur de scénarios, déjà redoutable.
En gros, il était reproché au Giannirateur que ce soit toujours la même chose : un commanditaire envoie les PJ quelque part faire quelque chose.
C’est un problème que j’avais déjà décelé, et partiellement circonvenu, soit en feintant au moment du lissage, soit en choisissant comme commanditaire un évènement extérieur plutôt qu’un individu, groupe d’individus, ou organisation (cherchez pas, cette dernière option n’a pas été mise en œuvre lors des précédents tirages).
Ma conclusion est que c’est la phrase qui structure le résultat qui est susceptible de brider l’imagination de l’utilisateur : il faut donc la modifier. Elle pourrait par exemple devenir :

[Le Commanditaire] amène les PJ à se rendre à [la Destination] pour y exercer [l’Action] sur [l’Objectif]. Les PJ seront gênés par [l’Antagoniste] au [Lieu de la confrontation]. Un élément majeur du scénario sera [l’Élément intéressant].

Je reprends mes explications sur le Commanditaire et la Motivation des PJ, déjà fournies dans les commentaires du billet sus-cité :

il suffit, soit de lisser un peu le résultat obtenu (c’est ce que j’ai fait par exemple pour le second tirage du Rapparthon n° 8 : “Une organisation criminelle importante demande aux PJ [d’échapper à]” devient “Les PJ font partie de l’organisation criminelle importante […]. Pour une raison à déterminer selon la campagne en cours, [ils doivent échapper à]“), soit de choisir avec soin le Commanditaire, dont rien n’impose qu’il soit une entité pensante (ou composée d’individus pensants) : ça peut être des circonstances. Sans oublier tous les cas où le Commanditaire n’est qu’un prétexte dans la construction du scénar et où ce sont les PJ eux-mêmes qui décident d’accomplir l’action (si le Commanditaire est un de leurs proches malade auquel il faut impérativement apporter un remède, ce n’est pas forcément le Commanditaire qui va leur demander d’aller chercher le remède ou le médecin : ils peuvent en prendre eux-mêmes l’initiative ; dans ce cas, on obtiendrait la même chose en choisissant comme Commanditaire la maladie plutôt que l’individu malade.

Tant qu’on y est, précisons que la Destination peut être un lieu, mais aussi une époque (dans les JdR avec voyage dans le temps), ou un état particulier (en transes, par exemple).
Et que l’action de l’Antagoniste n’est pas forcément une agression : l’antagoniste peut par exemple être une circonstance extérieure gênant les PJ (Rapparthon n° 16), ou sa simple présence ou ses actions peuvent gêner les PJ sans qu’ils ne l’affrontent (ils peuvent même être dans le même camp ! NaSceWriMo n° 18).

Bref, je le redis, la clé du Giannirateur, c’est “pense en dehors du cadre”, “utilise ton imagination” et “le résultat est flexible, n’aie pas peur de le tordre dans tous les sens”.

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