Des souris et des hommes, suite

La mauvaise nouvelle : il y avait un deuxième trou, bien plus petit, caché ; je ne l’ai vu que ce soir, tard, en jetant un œil en haut du placard. Et évidemment, la bombe de mousse est vide. J’en ai été quitte pour le colmater avec le fond de la cartouche de silicone qui restait sur le pistolet ; faudra que je bouche ça un peu mieux à l’occasion, mais ça m’embête de payer une pleine bombe pour boucher un tout petit trou. Le problème c’est qu’il est profond et sera difficilement colmatable avec de l’enduit de rebouchage ou même du plâtre… On verra.
La bonne nouvelle, c’est que vue la couleur des quelques crottes laissées cette fois, je suis quasiment certain que l’appât a bien été consommé. Il me semble qu’ils annonçaient trois ou quatre jours entre la consommation et la mort, donc en principe je tiens le bon bout.

Ce contenu a été publié dans Ma vie est un drame. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *