Libéré de l’exigence d’ubiquité

Coup de théâtre ce matin au boulot : ils ont miraculeusement retrouvé les crédits nécessaires pour payer un suppléant au collègue du site le plus proche qu’on m’avait imposé de suppléer moi-même en plus de mon propre boulot, en me demandant de faire moins d’heures, et sans compensation aucune.
Reste plus qu’à trouver le suppléant en question (puisqu’ils refusent de reprendre mon ancien suppléant, ne voulant pas lui payer les frais de déplacement qu’il exige pour se farcir la traversée quasi-complète du pays du nord au sud, et retour).
Reste plus aussi qu’à espérer que cette solution perdure pour les années suivantes.
Par contre, pour conserver la benjamine de mon équipe, qui donne toute satisfaction mais dont le contrat arrive à échéance à la fin du mois, il n’y a plus un kopeck. Alors qu’on a connu en janvier une hausse de l’activité de 7 % par rapport à janvier 2012, hausse qui si on l’applique à l’effectif-cible théorique de mon équipe tel qu’il m’a été annoncé à la baisse en novembre dernier, justifierait pourtant son maintien. Mais comme le gros de mon argumentaire pour tenter de la sauver malgré l’entêtement directorial reposait sur les problèmes créés par ma projection vers un autre site, je me suis retrouvé un peu coincé tout à l’heure pour défendre efficacement mes ouailles.
J’ai quand même balancé un courriel argumenté avec mes stats. Même si la décision de ne pas renouveler le contrat a été prise (et ce à mon avis, depuis un mois), on ne sait jamais : il y aura peut-être d’autres crédits qui vont tomber par miracle…
Ce que je crains, c’est qu’ils tombent quelques temps après son départ, alors qu’elle aura retrouvé du boulot ailleurs, et qu’on doive donc une fois de plus repasser par la case recherche d’une personne d’aplomb et formation sur le tas. Ce qui, nous l’avons hélas vécu l’été dernier, est un peu une loterie où on ne gagne pas à tous les coups.

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