Lapin compris

On devait avoir une réunion à l’usine avec l’adjointe de la chef, venue tout spécialement du siège. Sauf que la veille, je reçois de sa part un courriel m’informant que la réunion est reportée sine die.
Dont acte, ça m’arrangeait même carrément. Je réponds en demandant si elle a prévenu l’autre personne qu’elle avait « convoquée » (et à qui elle avait demandé de préparer une montagne de documents). Et là, silence radio.
Bien que ce ne soit pas à moi de le faire en principe, je prends donc l’initiative, à la fin de ma journée de travail, de la faire prévenir que la réunion du lendemain matin est reportée.
Et visiblement, j’ai bien fait, car non seulement elle n’était effectivement pas au courant, mais j’ai fini par avoir, le jour de la réunion mais en toute fin de matinée, une réponse de l’adjointe me confirmant que non seulement elle n’avait pas pris la peine de faire passer le mot, mais ça ne semblait même pas la défriser.
Personnellement, j’aurais trouvé ça très moyen qu’on me fasse le coup et qu’on me pose un lapin après m’avoir demandé de préparer une tonne de papelards pour la réunion. Mais on mettra ça sur le compte de son ahurissante absence d’organisation.

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