L’âge de l'(absence d’)information

On est en panne d’internet au boulot depuis huit jours.
Ce qui signifie plus de messagerie, plus d’internet, plus d’accès aux sites qui nous permettent de suivre les évolutions professionnelles (réglementaires ou autres), plus d’accès au cloud professionnel, plus d’accès aux sites grâce auxquels on interagit avec diverses entités extérieures (fournisseurs, transporteurs et autres prestataires de service…) ; bref, on est dans l’obscurité la plus complète. Et le bruit court que le problème ne sera pas résolu avant une semaine, au mieux, tout le monde se renvoyant la balle, entre l’opérateur (qui dit que ses routeurs fonctionnent correctement), le seul informaticien qu’il nous reste (dire qu’on en avait quatre il y a quelques années…), et le service informatique du « groupe » (qui dit que c’est l’informaticien qui n’a pas fait la bascule comme il faut lors du changement d’opérateur). Mais ça n’a pas l’air de stresser grand monde, vu que ça ne concerne que certaines usines, et que le siège n’est pas touché.
Autrefois, on aurait quand même pu consulter nos messageries professionnelles depuis chez nous ; mais là, ce n’est plus possible, depuis qu’on a changé il faudrait payer bien cher une licence pour chacun d’entre nous, comme je m’en étais plaint ici-même à l’époque. Donc soit on attend, soit on se farcit un aller-retour au siège (bonjour le bilan carbone) pour essayer de squatter une bécane (et en ce qui me concerne, ce sera la première solution).
Heureusement qu’on n’a pas le téléphone par internet, sinon on serait vraiment coupés du monde.
Rappelons qu’on est quand même en 2014, à une époque où on ne peut plus rien faire de sérieux dans nos sociétés occidentales si on n’a pas internet… Mais non ; parait même que notre cheffe aurait dit que ce n’était pas grave !
Et bien évidemment, faut que ça arrive pile alors que je me retrouve impliqué contre mon gré mais au premier rang dans un dossier hyper-important (qui devrait normalement finir au tribunal, et peut-être me rapporter le brouzouf symbolique)…

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