Vraiment de rien

Donc, c’était jour d’audit à l’usine, et ma présence était rigoureusement indispensable, alors que j’aurais dû encore une fois être en vacances. Je crois l’avoir déjà vaguement évoqué sur cet écran.
Non seulement on ne m’a presque pas posé de questions, non seulement l’essentiel des questions qu’on m’a posées ne me concernaient en fait pas directement (j’aurais bien botté en touche vers la qualité, mais la responsable était au téléphone), non seulement mon suppléant actuel aurait fort bien pu répondre à toutes ces questions à ma place ; mais à aucun moment ma hiérarchie n’a eu le moindre mot à mon égard pour me remercier d’avoir une nouvelle fois foutu en l’air mes congés. Et ça, ça n’est pas passé.
La cheffe s’en va au début de l’année prochaine. Moi qui ai horreur d’aller perdre mon temps dans des réunions stériles, j’espère qu’elle en organisera une avant son départ, histoire que je puisse dire à voix haute et devant témoins (et toute la hiérarchie, directrice comprise) ce que je pense de cette façon de considérer le personnel.
Seul point positif de ma journée : on a bien mangé. Mais ça ne valait pas de bousiller un jour de congés.

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