Nine, nine, nine, emergency

En apprenant hier soir que lors de son discours du jour, l’actuel locataire de la grande bâtisse de la rue du faubourg Saint-Honoré (qui compte bien visiblement demander la prolongation de son bail pour cinq ans) avait annoncé que l’état d’urgence serait levé au 26 juillet, j’avais immédiatement déclaré qu’il trouverait bien d’ici là un prétexte quelconque pour revenir sur cette affirmation et prolonger ces mesures liberticides aux effets sécuritaires non prouvés. Je ne me doutais certes pas que ça irait aussi vite…
Et c’est bien comme je le disais un prétexte, puisque pour l’instant, rien ne rattache le drame qui a eu lieu hier à l’islamisme. Je ne serais absolument pas surpris d’apprendre qu’il s’agit d’un détraqué qui a simplement pété un boulon. Mais évidemment, c’est tellement facile de sauter à pieds joints dans l’amalgame quand il s’agit d’un dénommé Mohammed… Sûr que s’il s’était appelé Charles-Émile, les réactions auraient été très différentes.
Accessoirement, tout ça fait le jeu de la fille du borgne pour l’élection présidentielle de l’année prochaine ; je l’ai bien vu ce matin avec une de mes collègues. Je suis depuis longtemps convaincu de l’immensité de la connerie humaine, mais j’ai le désagréable sentiment d’y être confronté de plus en plus au fil des années.
Pour finir, je ne peux faire autrement que vous rappeler ces quelques règles de bon sens (déjà recommandées sur cet écran).

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