Les errances de Rachel, épisode 6 : Les garennes de Starship Down (deuxième séance)

Compte-rendu d’une partie de Traveller.

Nous sommes le 120-1106.

Tentant de rejoindre Triade (Gvurrdon / Uthe 2436), et de là, l’Imperium, à travers les Étendues vargr où ils se sont égarés suite à un incident de saut survenu il y a plusieurs mois, Géraldine Martin, Légé Mc Gregor et Robert Moore, qui circulent à bord d’un vraquier vargr volé, le Graouali, dans la soute duquel ils ont dissimulé leur propre vaisseau, Recherches de Rachel, avec à bord deux mystérieux missiles récupérés sur le site de la bataille des deux soleils, se sont posés sur Fae Kodh (Gvurrdon / Firgr 2536) pour y procéder à des réparations de la coque de l’appareil.
Fae Kodh est censée héberger une poignée d’habitants, des employés d’une société privée gérant une installation minière, mais nos amis n’ont pas repéré le spatioport censé se trouver sur place, et les seuls sophes qu’ils ont rencontrés sur place sont une espèce humanoïde autochtone, les Bzruellokh. Ces derniers ont enlevé Légé, mais les aventuriers ont finalement réussi à établir un contact pacifique avec eux, et un marché a été conclu : les autochtones leur indiqueront l’emplacement d’une épave de vaisseau spatial, sur laquelle ils pourront probablement récupérer les pièces dont ils ont besoin, une fois qu’ils seront intervenus en leur faveur dans un différend de voisinage. En effet, il y a bien des Vargr sur la planète, et ceux-ci, qui passent tous les vingt à trente jours en aéromobile dans la vallée de Kaninrello (au bas de laquelle se situe Montagrohm, la capitale troglodytique des Bzruellokh, où se trouvent actuellement les trois voyageurs), y violent un site sacré (celui de la Bataille des Ossements, qui unifia la nation bzruellokh) et, la saison venue, y perturbent la reproduction et la nidification des krallurs, des volatiles migrateurs ressemblant à de grosses chauves-souris très poilues et pourvues d’un bec, qui constituent un gibier prisé et dont c’est l’unique site de reproduction. Les Bzruellokh ne peuvent contacter eux-mêmes les Vargr, car ces derniers les prennent pour des animaux et les considèrent comme du gibier. Mais par l’entremise d’Humains, dont ils se sont bien fait confirmer que les Vargr savent qu’ils sont des sophes, un émissaire de leur roi Rondyaghur pourrait négocier un traité.

Le dernier passage d’une aéromobile vargr par Kaninrello ayant eu lieu il y a seulement une semaine, les aventuriers décident de ne pas attendre le suivant et de tenter de repérer le peuplement vargr en suivant l’itinéraire que leur ont décrit les Bzruellokh : venant de l’intérieur de la chaîne des Struzllivogh, les aéromobiles descendent la vallée vers l’est, puis suivent le fleuve vers le nord en direction de la côte. Emmenant avec eux Kler Lavzayarh, l’émissaire royal (portant pour l’occasion pourpoint de cuir et morion empanaché, et armé d’une rapière et d’un pistolet à rouet) qui est l’un des rares autochtones à parler gvegh couramment, ils suivent ce trajet à bord de leur propre aéromobile, mais arrivent au delta du fleuve sans avoir vu la moindre installation vargr.
Pensant que leur objectif pourrait être en mer, ils poursuivent tout droit en direction de la haute mer, et à une quarantaine de kilomètres du rivage, repèrent effectivement une plate-forme offshore d’une grosse cinquantaine de mètres de diamètre au ras des flots, seulement surmontée d’un petit bâtiment et d’une antenne de télécommunications. Robert, qui pilote, met le cap sur elle, et est hélé en gvegh sur la radio de bord par quelqu’un qui lui demande ce qu’il vient faire ici. Robert répond dans la même langue qu’ils sont l’équipage d’un vaisseau accidenté qui a dû se poser sur Fae Kodh et qu’ils ont besoin d’aide pour les réparations. Son interlocuteur les autorise à se poser sur la plate-forme, mais il précise que c’est à leurs risques et périls, car ils sont presque tous atteints d’une maladie contagieuse.
Le comité d’accueil consiste en un unique Vargr, seulement vêtu d’un large short à fleurs, d’une paire de tongs et de lunettes de soleil, qui les attend un fusil à la main, et leur indique où se poser. Nommé Jasorghuo, il semble ne pas être malade pour l’instant. Le contact est établi par Robert, avec une certaine méfiance de la part de chacun des deux camps, mais sans hostilité. Lorsque Kler Lavzayarh, manifestement guère à l’aise, lui est présenté, Jasorghuo s’esclaffe, persuadé qu’il s’agit d’une plaisanterie et que les aventuriers ont habillé cet « animal ». Lorsque le Bzruellokh prend la parole en gvegh, le Vargr ne cache pas sa stupéfaction, mais il a beau chercher, il ne trouve pas de haut-parleur pouvant expliquer la situation par un tour de passe-passe, et doit donc se rendre à l’évidence : ce qu’il considérait jusqu’à présent pour un savoureux gibier est un sophe (tous ses congénères feront preuve de la même incrédulité initiale).
Tandis que Légé, incapable de suivre la conversation puisqu’il ne comprend pas le gvegh, s’interroge sur la fonction des installations de la plate-forme (qui semblent aspirer quelque chose sous la surface), les trois Humains et leur compagnon sont conduits par Jasorghuo à l’intérieur (submergé) des lieux, auprès de Ranfughzo, le responsable du site. Ils restent sur leurs gardes, craignant de tomber dans une embuscade, car le Vargr garde son arme avec lui ; mais rien de tel ne se produit. Ranfughzo les accueille dans sa cabine, assez vaste et confortable. Il est effectivement malade, et le médecin de la plate-forme, arrivé sur ces entrefaites, explique aux nouveaux venus que l’affection dont ils souffrent presque tous reste mystérieuse ; mais Kler Lavzayarh s’exclame en constatant les symptômes qu’il la connait fort bien : il s’agit d’une maladie infantile bzruellokh commune, l’exanthème du réveil (ainsi nommé car il affecte le plus souvent les enfants après l’hibernation, alors que leur organisme est affaibli). La mortalité était assez élevée, mais les Bzruellokh connaissent désormais le traitement à administrer, et l’émissaire royal en profite pour négocier la reconnaissance du statut de sophes de son espèce et le respect du site de la vallée de Kaninrello, en échange de médicaments qui seront apportés dès le lendemain (les aventuriers craignant de rater la plate-forme en revenant de nuit, et les Vargr maintenant autant que possible le silence radio pour ne pas être repérés par d’éventuels pirates arrivant dans le secteur, car ils ne seraient probablement pas en mesure de les repousser).
La plate-forme, qui appartient à une société privée vargr qui se dit propriétaire de la planète, héberge douze personnes, et six autres Vargr exploitent pour le compte de la même entreprise une mine en pleine montagne, au-delà de la vallée de Kaninrello. Légé apprendra plus tard que l’installation offshore, presque entièrement robotisée, récolte des nodules polymétalliques (particulièrement riches en cobalt) sur le fond de l’océan grâce à un système de pompes hydrauliques. Elle produit elle-même son énergie en extrayant l’hydrogène de l’eau de mer. Les Vargr sont ravitaillés tous les deux mois environ par un vaisseau spatial qui vient chercher leur production, mais n’ont pas de vaisseau sur place.

Le lendemain matin, nos amis, accompagnés de Kler Lavzayarh qui est désormais porteur d’un traité royal à faire parapher par Ranfughzo, reviennent à la plate-forme, apportant un stock de médicaments bzruellokh contre l’exanthème du réveil et amenant également avec eux un médecin, Cuchi Nelpovab (qui ne parle pas gvegh, ce qui oblige Kler à faire office d’interprète). Ils découvrent tous les Vargr cloués au lit par la maladie, et le médecin décide d’administrer le remède, non pas per os, mais en l’injectant. Pour ce faire, il broie des cachets dans un petit mortier qu’il a amené, les dissout dans l’eau, puis se prépare à en remplir une seringue à l’aiguille grosse, large, et très certainement douloureuse. Légé se précipite à l’infirmerie locale pour en ramener des seringues et surtout des aiguilles plus modernes et bien moins traumatiques pour les patients. L’injection devra être renouvelée le soir, et le traitement poursuivi pendant plusieurs jours ; ils passent donc la journée sur place, puis reviennent le lendemain. Là, Kler peut enfin faire signer son traité par Ranfughzo, tandis que Robert et Légé, guidés par un Jasorghuo encore malade mais en meilleur état que la veille, se rendent dans la chaîne des Struzllivogh jusqu’à la mine exploitée par le reste de l’équipe vargr. Ils y découvrent les mineurs eux aussi fortement affaiblis par la maladie, et les embarquent dans la soute de leur appareil pour les ramener à la plate-forme, afin de regrouper tous les patients au même endroit.

Lorsqu’ils rentrent à Montagrohm le soir avec leurs deux compagnons bzruellokh, Kler Lavzayarh heureux et fier de rapporter le traité dûment signé, les aventuriers sont abordés par plusieurs autochtones s’exprimant dans un gvegh abâtardi, qui leur demandent avec insistance de profiter de la maladie dont souffrent actuellement les Vargr pour tous les tuer, ce qui selon eux réglerait le problème de la meilleure des façons. Robert tente de leur expliquer que leur proposition ne peut être une solution, car si jamais ces Vargr meurent, d’autres viendront pour les venger, mais ses interlocuteurs n’en démordent pas. Les trois Humains commencent à craindre que certains Bzruellokh ne prennent les choses en main et n’aillent jusqu’à la plate-forme à bord de petites embarcations pour en trucider les occupants (heureusement, les indigènes évitent généralement de s’approcher de la côte, craignant que les eaux ne viennent submerger leurs terriers). Mis au courant de l’incident, Kler refuse de le considérer comme grave, le traité ayant été signé, et de prévenir le roi, comme l’en presse Légé (par l’intermédiaire de ses compagnons gveghophones). Craignant sérieusement que la situation sur place ne finisse par dégénérer, nos amis pressent l’émissaire de leur révéler comme promis l’emplacement de la fameuse épave, mais ce dernier doit d’abord en référer à son roi. Il est finalement conclu qu’ils seront conduits sur place le lendemain.

Le lendemain, les aventuriers retournent à la plate-forme, accompagnés de leurs deux compagnons bzruellokh. Ils ont la satisfaction de constater que l’état des malades s’est considérablement amélioré. Cuchi Nelpovab les considère désormais comme tirés d’affaire, et leur traitement peut se poursuivre par voie orale. Robert retourne à la mine dans les Struzllivogh, en compagnie de Jasorghuo et d’un autre Vargr convalescent, pour qu’ils puissent récupérer leur aéromobile et la ramener à la plate-forme. Puis, laissant Géraldine et Cuchi seuls avec les malades, Robert et Légé, guidés par Kler Lavzayarh, vont en aéromobile jusqu’à la fameuse épave : il s’agit d’un vaisseau marchand vargr de quelques centaines de tonneaux, qui s’est écrasé à environ 2.300 mètres d’altitude dans la montagne. L’appareil, partiellement recouvert par la terre et la végétation, s’est presque brisé en deux et ne volera plus jamais ; mais Légé estime être en mesure d’y récupérer les tôles de coque nécessaires à la réparation du Graouali.

Plus tard dans la soirée, alors que Robert se trouve piéton (et seul Humain) à Montagrohm, en compagnie de Cuchi Nelpovab devant le terrier de Kler Lavzayarh, la nuit étant tombée, un tireur probablement situé sur l’autre versant de la vallée décharge son mousquet sur leur petit groupe, la balle frappant la façade sans toucher personne. Robert fait s’allonger ses deux compagnons indigènes, frappés de stupeur et plus ou moins hébétés, afin que le parapet de la terrasse les protège et les dissimule à la vue du tireur, puis il les entraîne en rampant vers l’escalier qui mène à la terrasse supérieure, la plus haute de la ville, où sont situés les appartements royaux : il est convaincu que la faction anti-vargr vient de passer à l’attaque et qu’une guerre civile va éclater, et le roi doit donc être informé sans délai. Tout en informant de la situation par communicateur Légé et Géraldine, il parvient à emmener ses deux compagnons, toujours hébétés, dans l’escalier et jusqu’à l’entrée donnant entre autres sur les appartements royaux, mais là, Cuchi Nelpovab, qui s’était imprudemment redressé malgré les mises en garde (mais il est vrai qu’il ne parle pas le gvegh) est frappé par une nouvelle balle et s’effondre. Cela convainc l’un des deux gardes de faction d’aller sonner l’alarme. Mais le second, resté seul avec les trois arrivants, lance une exclamation haineuse à l’adresse de Kler Lavzayarh tout en pointant son mousquet sur lui. Robert parvient à écarter le canon de l’arme au moment où le coup part (la détonation étant couverte par le son de la trompe d’alarme), mais doit se battre avec le garde, qui lui assène quelques coups bien sentis. Il parvient à lui arracher son arme et tente d’en utiliser la crosse comme une massue, mais dans la bagarre il finit par la lâcher. L’autre revient sur ces entrefaites, mais il est à son tour touché par le tireur caché, et Robert, fortement contusionné, parvient à se saisir de son mousquet et tire en pleine poitrine de son adversaire.
Sans perdre un instant, il entraîne Kler Lavzayarh à sa suite en direction des appartements royaux, devant la porte desquels l’émissaire tente d’expliquer la situation à l’unique garde de faction, afin d’obtenir une audience d’urgence auprès de Rondyaghur. Dans la discussion, le garde laisse échapper que son collègue de faction avec lui s’est rendu à l’intérieur des appartements. Comprenant qu’il s’agissait d’un autre traître, Robert force le passage et, après avoir bloqué la porte de l’intérieur pour éviter toute nouvelle intrusion, cherche où se trouve le monarque.

De leur côté, Légé et Géraldine, dès qu’ils ont eu vent de la situation à Montagrohm, se réfugient à l’intérieur du Graouali, craignant qu’un groupe de factieux ne vienne les surprendre comme cela était déjà arrivé au mécanicien il y a quelques jours. Inquiets d’avoir perdu le contact avec leur ami (la roche faisant obstacle aux communications), ils décollent en direction de la cité troglodytique malgré la brèche béante à la poupe du vraquier. Légé, qui pilote, place le vaisseau, tous feux allumés, en vol stationnaire entre la terrasse royale et le versant opposé, pendant que Géraldine effectue deux tirs de semonce avec l’une des tourelles lasers, visant délibérément à côté des casemates installées sur la crête d’en face. L’apparition du Graouali a provoqué l’apeurement et l’hébétude dans la population, mais un groupe de soldats monte en rangs à mi-hauteur de la ville et, sous le commandement d’un officier, entreprend des salves de mousqueterie dérisoires contre la face inférieure de l’appareil. Dans les casemates, des couleuvrines et des bombardes commencent à être lentement pointées vers le vraquier, mais Légé estime que la coque devrait résister sans problème à leurs boulets.
À bord de l’aéromobile, Géraldine sort pour tenter de repérer Robert, mais la situation sur la terrasse royale est chaotique, des groupes de gardes et de soldats y étant engagés dans une lutte fratricide, et devant les risques d’être victime d’une balle perdue, elle décide de prendre un peu d’altitude.

Kler et le garde sur ses talons, Robert, qui s’éclaire au moyen de la fonction lampe de son ordinateur personnel, fait irruption dans la chambre à coucher royale, où il découvre deux corps inertes sur le sol : celui d’un garde, tué par arme blanche, et celui du roi, armé d’un sabre et qui n’est que superficiellement blessé. Aidé de ses compagnons indigènes, il installe Rondyaghur sur son lit à baldaquin monumental, barricade la porte au moyen de quelques meubles, puis commence à fouiller les lieux à la recherche d’une autre issue. Ouvrant la porte de ce qui doit être la salle de bains royale, il reçoit une lourde bouteille d’eau de toilette qu’une concubine royale, dissimulée dans la pièce, lui fracasse violemment sur le crâne, et sombre dans une inconscience parfumée.

Tandis que Géraldine et Légé s’inquiètent de plus en plus de ne pas avoir de ses nouvelles, Robert finit par reprendre connaissance, ayant reçu quelques soins de son agresseuse. Constatant que le monarque est lui aussi de nouveau conscient, il lui fait demander par Kler s’il y a dans ses appartements un passage permettant de s’enfuir, ce qui par chance est bien le cas. Après avoir rassemblé son épouse la reine, ses quatre concubines et ses dix-huit enfants, Rondyaghur demande au garde, à Kler et à Robert de déplacer son imposant lit (qui est aussi lourd que son aspect le laisse à penser), et actionne un mécanisme dissimulé derrière la tête de lit qui provoque le coulissement d’une partie de la paroi, donnant sur un tunnel qui monte, tunnel dans lequel toute cette smala s’engage, pour finir par déboucher à l’air libre de l’autre côté de la crête qui surplombe Montagrohm. Robert peut alors contacter ses compagnons inquiets, et Géraldine fait trois rotations pour acheminer les fuyards à bord du vraquier.

À la demande du roi, nos amis conduisent tout ce petit monde jusqu’à une citadelle située à une trentaine de kilomètres plus bas dans la vallée. Cette ville d’environ 500 habitants est dix fois plus petite que la capitale, mais le monarque est persuadé que la population lui est restée fidèle. Il compte y laisser sa famille, mais demande aux aventuriers de le ramener à Montagrohm pour qu’il puisse reprendre le contrôle de la situation. Ceux-ci refusent de s’impliquer dans la situation locale (Robert étant le plus catégorique à ce sujet), mais acceptent de transporter le roi et quarante soldats loyaux qu’il a pu lever sur place.
Kler Lavzayarh quant à lui semble abattu : il s’inquiète terriblement au sujet de sa femme et de ses deux enfants, laissés sans protection dans son terrier, alors que le monarque, lui, a mis les siens en sécurité. Robert refuse de s’impliquer, mais Géraldine et Légé acceptent de le ramener en aéromobile jusque devant sa porte, et d’embarquer sa famille si elle est encore là.
Le roi et ses troupes sont débarqués au dessus de la ville, dont une bonne partie semble être tenue par les forces loyalistes, et l’évacuation de la famille de Kler Lavzayarh se fait sans difficulté. Le lendemain matin, lorsque les trois amis repassent évaluer la situation (sous une légère neige qui commence à tomber), ils constatent que flotte sur la terrasse royale l’étendard qui était le signal convenu par Géraldine pour indiquer que les forces fidèles au roi contrôlent la place.

Grâce aux pièces cannibalisées sur l’épave indiquée par les Bzruellokh, Légé parvient à réparer convenablement le Graouali, ce qui lui prend une huitaine de jours, et le moment du départ arrive enfin pour nos amis. Ils obtiennent de la part des Bzruellokh (parmi lesquels le roi Rondyaghur a renforcé son autorité) deux mois de vivres (racines, baies, champignons, lichens foliacés ou fruticuleux, viande séchée), leur font leurs adieux, ainsi qu’aux Vargr de la plate-forme, qui se sont bien remis de leur épidémie et se préparent à des échanges fructueux avec leurs voisins (eux aussi comptent bien améliorer leur ordinaire de conserves et de produits lyophilisés au moyen de produits du terroir bzruellokh), et s’arrachent enfin à la planète.

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