Le téléphone, c’est pas un jouet

Tant qu’on y est, toujours sur le sujet de mes suppléantes : ce matin, alors que j’étais sur le terrain avec ma stagiaire, l’une de mes subordonnées est venue me prévenir que ma suppléante « pas bien dans sa tête » avait appelé et voulait que je la rappelle. Comme jusqu’à présent, ces appels n’ont été que des discussions stériles sur des détails futiles qui auraient pu être réglés par un courriel de deux lignes, je ne suis jamais pressé d’obtempérer.
Après le repas de midi, j’ai finalement rappelé, pour m’entendre dire :

« Je ne sais plus pourquoi je t’avais appelé. »

Ça devait être vachement important.
Et ça va vachement m’inciter à te rappeler la prochaine fois…

(notez, la fois d’avant, elle m’avait appelé pendant la pause de midi ; comme elle me demandait si j’étais occupé, je lui ai rétorqué que j’étais en train de manger. « Ah bon, tu veux que je te rappelle plus tard alors ? », qu’elle m’a demandé en substance. « Non, vas y, maintenant que tu as commencé », que je lui avais répliqué, toujours en substance. Et elle de me dire au revoir et de raccrocher. Sans me rappeler ensuite, bien entendu…)

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Une réponse à Le téléphone, c’est pas un jouet

  1. Mathieu dit :

    Elle est amoureuse de toi, je vois que ça : besoin de t’appeler tout le temps, perte des moyens quand elle t’a au fil, et pas bien dans sa tête :)

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