Kro en résumé : Le livre d’or de la science-fiction – Ursula Le Guin

Le livre d’or de la science-fiction
Ursula Le Guin
Presses Pocket
ISBN 2.266-00464-6
© Ursula Le Guin
© Presses Pocket, 1978
381 pages

Recueil de onze nouvelles d’Ursula Le GuinLes onze nouvelles sont :

Le collier de Semlé (Semley’s Necklace, 1963), le tout premier texte publié appartenant au cycle de l’Ékumen, fut ensuite recyclé pour servir de prologue au roman Le monde de Rocannon. Classique mais sympa ; mais ça reste une œuvre « de jeunesse ».

Avril à Paris (April in Paris, 1962) est du fantastique et n’a rien d’extraordinaire.

La règle des noms (The Rule of Names, 1964) fait partie du cycle de Terremer. J’ai bien aimé.

Le roi de Nivôse (Winter’s King, 1969) fait partie du cycle de l’Ékumen, et on y retrouve la planète Gethen de La main gauche de la nuit. Pas mal.

Neuf vies (Nine Lives, 1969) fait aussi partie du cycle de l’Ékumen et met en scène un groupe de dix clones (cinq hommes et cinq femmes) du même individu. J’ai bien aimé.

Plus vaste qu’un empire (Vaster than Empires and More Slow, 1971), toujours du cycle de l’Ékumen, tourne autour d’un individu capable de ressentir les émotions et l’état d’esprit des autres, qui fait partie d’une petite mission d’exploration d’un monde nouveau. Bon aussi.

Étoiles des profondeurs (The Stars Below, 1974) n’est pas de la SF. Très moyen.

Champ de vision (Field of Vision, 1973), à propos d’une mystérieuse découverte faite par une expédition spatiale sur Mars, n’est pas à mon goût.

Le chêne et la mort (Direction of the Road, 1973) n’est pas de la SF. J’aime bien les chênes mais là franchement, c’est pas mon truc.

À la veille de la révolution (The Day Before the Revolution, 1974), du cycle de l’Ékumen, se passe pendant les évènements historiques ayant abouti à la séparation des deux civilisations présentées dans Les dépossédés. Pas terrible.

Ceux qui partent d’Omelas (The Ones Who Walk Away From Omelas, 1973) n’est pas de la SF (que son contexte reste relativement flou : une ville dont la prospérité dépend du malheur d’un unique enfant). Pas mal.

En conclusion, les meilleurs textes sont ceux qui font partie des deux grands cycles de l’auteure : l’Ékumen et Terremer. Les autres nouvelles sont franchement mineures, à part ptêt la toute dernière.

Ce recueil a été réédité en 1991 sous le titre Étoiles des profondeurs.

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