Trop rapide (ou trop véloce), c’est pas toujours bon

Reçu ce matin une consœur à former.
En une demie matinée.
Pour qu’elle prenne son poste demain matin (dans une usine que je ne connais pas, mais qui n’est sans doute pas facile).
Autant dire que c’était mission impossible (même en tenant compte du fait qu’elle a déjà des bases théoriques et que je n’avais qu’à lui inculquer les spécificités de cet aspect de la profession).
Déjà, quand j’avais dû former ma Pupille avant de la lancer seule dans le grand bain, je m’étais plaint de n’avoir qu’une semaine pour en faire une bête de guerre (mes propos exacts de l’époque). Mais là, en trois heures, qu’est ce qu’on s’imaginait que je pourrais faire ?
Bref, j’ai essayé de lui transmettre un max de bases sans l’assommer (et sans pouvoir en faire autant que je l’aurais voulu), je lui ai filé des liens informatiques vers les références essentielles, et je lui ai dit et répété que j’assurerai le service après-vente si nécessaire. Et à mon avis, y en aura besoin (même si c’est pas du tout sûr qu’elle souhaite en bénéficier).
J’ai de l’expérience à transmettre (l’expression consacrée est à revendre, mais je ne me fais pas payer pour ça) et j’aime bien former les jeunes, mais y a quand même des limites à ce que je peux faire en la matière…

Ce contenu a été publié dans On n'a pas des métiers faciles, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *