Il n’y a pas de pénurie alimentaire chez nous

Retourné tout à l’heure faire des courses en sortant du boulot.
Cette fois-ci, les rayons s’étaient nettement remplumés par rapport à il y a deux jours. Y avait pas tout ce que je voulais, mais presque.
(y avait pas non plus tout ce que je ne voulais pas : le rayon lait était presque vide, y avait plus que quelques bouteilles de lait « de marque », mais plus une seule brique)
Y avait même de mon chocolat !
Et en me servant pour reconstituer mon stock stratégique (et l’étoffer en le portant à deux semaines), je me suis fugitivement demandé si on n’allait pas me prendre pour un de ces inciviques qui vident les rayons… Pourtant, j’en ai laissé plusieurs tablettes !
(j’en aurais bien pris un peu plus, on sait jamais, mais ça sera pour une autre fois)
En tous cas, personne ne m’a rien dit. Même la caissière qui une fois, alors que je passais avec une demi-douzaine de tablettes de moins, avait plaisanté en me demandant si j’aimais le chocolat et en m’expliquant que c’était bon pour la mémoire (depuis, j’attends qu’elle me le ressorte pour le lui confirmer, mais hélas, elle n’a jamais recommencé).
Va ptêt falloir que je songe à augmenter aussi mon stock stratégique de farine, de gras et d’huile, okazou mes concitoyens seraient à nouveau massivement pris d’une frénésie d’achats…

Ce contenu a été publié dans La bouffe, c'est sacré, Qu'est ce qu'on va devenir ?. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *