Kro en résumé : Rituel de chasse

Rituel de chasse
Sheri S. Tepper
J’ai lu S-F/Fantasy 3244
© Éditions J’ai lu, 1992
V.O. : Grass, © Sheri S. Tepper, 1989

Roman de SF tendance planet opera

Plusieurs siècles dans le futur, l’humanité a essaimé hors du système solaire ; mais malgré les distances, une épidémie incurable et mortelle se répand de monde en monde. Seule une planète semble épargnée : la Prairie, qui doit son nom au fait qu’elle est couverte d’herbe, à part dans la Zone Franche où se trouve le spatioport. En dehors de cet endroit, il n’y a que peu d’habitants, regroupés en sept villages et sans aucune route (on se déplace dans les airs ou à dos de monture). Les sept villages sont des exploitations agricoles, peuplées de roturiers et appartenant chacun à une riche famille noble : il y a une nette ségrégation sociale, entre ces nobles et le reste de la population. Les nobles, xénophobes, vivent coupés du reste du monde, confinés dans leurs traditions immuables. L’élément central de leur mode de vie est la chasse à courre, avec des animaux locaux : ils chassent des « renards » qui n’ont pas vraiment de point commun avec ceux de chez nous, utilisent pour ce faire des « chiens » qui sont grands comme des chevaux, et pour montures des hipparions, qui n’ont rien à voir avec nos Équidés fossiles mais sont intelligents, vivent en liberté dans la prairie, et ont un lien psychique particulier avec leurs cavaliers.
La Terre est sous la coupe d’une dictature religieuse qui envoie un ambassadeur sur la Prairie pour tenter de découvrir pourquoi la planète reste indemne et d’en rapporter un traitement.

Marjorie Westriding, la femme de l’ambassadeur, va peu à peu, et malgré l’hostilité des nobles, comprendre ce qui se trame ici, les réalités de la chasse à courre, et pourquoi la planète est épargnée par l’épidémie, avec l’aide d’un moine archéologue qui étudie les ruines d’une ville édifiée par un peuple depuis longtemps disparu, les Arbai.

L’exotisme de la société de la Prairie m’a un peu fait penser à celui fréquent dans les romans de Jack Vance, mais avec une différence majeure : là où Vance fait de l’exotisme « pour être exotique », celui de Sheri Tepper est cohérent, réfléchi.

C’est pas mal, même si sur le plan biologique, l’explication ne m’a pas tout à fait convaincu.

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