Burqini et transition

Slowly by slowly : I dream of burqinisJe vais encore vous assommer de chiffres, mais voilà : 22, c’est le nombre de degrés qu’on a perdus depuis mon arrivée il y a huit jours. La félicité, tout ça. Je décide donc que 7° c’est intolérable, que les semelles de mes pompes ont besoin d’une pause de toute façon, et je file à la piscine couverte et son eau garantie à 28°.

Mitigé, comme expérience.

Les piscines de Berlin sont confiées à un opérateur privé, comme on dit joliment, les Bad Betriebe Berlin, qui se présentent comme la plus grosse entreprise européenne en la matière. Je ne sais pas si c’est lié (non vraiment, je me demande) mais les prix ne sont franchement pas berlinois : 4€ pour une heure, 5€ pour deux heures, 6€ pour trois heures, etc. En plus, tu paies le sèchage de tes cheveux à la fin. Au bout de trois tours de sèche-cheveux je n’ai plus de petites pièces, je ressors les cheveux franchement humides –dans un dehors à moins de 10° donc. Dans ma pourtant chère ville de France, c’est 2,40€ l’entrée sans limite de temps et séchage offert. Quant à l’eau à 28, j’aurais tendance à dire mon œil, mais là-dessus je ne suis pas un critère parait-il.

Dans le hall d’entrée un petit écriteau précise que les horaires pour le port du burqini sont le lundi de 14h à 18h. Dans une rue à quelques mètres un mur dit :

Transitioning is not a crime. Give MF rights now.

La transition n'est pas un crime. Des droits pour les MF maintenant.

Et dans une autre :

Post-patriarcat

"Nous serons post-féministes dans le post-patriarcat. 8 mars tous les jours !"

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