Alban Gerhardt, star internationale qui parcourt des milliers de kilomètres autour du monde chaque année, donnait aujourd’hui un concert gratuit… au beau milieu de la gare centrale de Berlin. Il a joué toute la journée les suites pour violoncelle de Bach. Le raisonnement qui l’a conduit ici porte un nom : open access. Gerhardt fait remarquer que son salaire, ses voyages, sont financés par l’impôt de tou-tes, mais que seuls les 1 ou 2% qui peuvent payer une place d’opéra pour venir l’écouter en profitent. C’est selon ce même raisonnement que des chercheurs, des universitaires, exigent que leurs travaux de recherche soient diffusés librement, plutôt que via les revues ou les livres hors de prix de maisons d’éditions bien trop gourmandes.
Hasard ou pas, l’appel qui a fixé cette notion d’open access dans le domaine scientifique s’appelle… la Déclaration de Berlin.