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Y’a des nuits qui mériteraient pas de voir le jour, par Lilian Lloyd

Le Café noir, 15 rue Saint Blaise dans le XXème

Le musée des Arts et Métiers :

Le toit de la Grande Arche

Y’a des nuits qui mériteraient pas de voir le jour, par Lilian Lloyd – Du 03.02.04 au 27.03.04 Le Proscénium 2, Passage du bureau – 75011 Paris
Tel : 01 40 09 77 19 Fax : 01 40 09 71 28 Réservations : 01 40 09 77 19

Alors, c’est bien simple : vous prenez vos pieds, votre carte orange et zou, vous allez tout de suite au Proscénium, c’est tout près de Nation, c’est facile, vous allez voir cette pièce, ça coûte 14 euro, c’est une petite salle confortable, où même les grands peuvent étendre leurs jambes et c’est rare. Quand vous êtes au premier rang comme nous, vous êtes pratiquement sur la scène. Prévoir une petite laine pour les frileux-ses et que le spectacle commence.

L’histoire :
Ils sont 5 insomniés :
L’insomnié vide : il a une insomnie mais il ne sait pas pourquoi. Le plus affreux qui lui soit jamais arrivé, c’est quand son poisson rouge a été mangé par son chat. Pas de quoi faire des insomnies, pourtant.
L’insomniée suicidaire : elle écoute tout le monde… Personne ne l’écoute. D’ailleurs, quand elle commence à essayer à parler d’elle, elle trouve plus les mots et tout le monde s’ennuie. Alors, elle en a assez et se prépare un cocktail tranxène vitel
L’insomniée amoureuse : elle aime 2 hommes, c’est comme ça. Évidement, ils ne sont pas au courant. Y’a pas à avoir honte, c’est comme ça qu’elle est. Sauf que celui des deux qui est là dans son lit… Certes, il baise bien mais sinon, il a l’air de pas mal se moquer d’elle.
L’insomnié éperdu : c’est l’autre amant de l’amoureuse. Il l’aime comme un fou, d’ailleurs, toutes les nuits, il reste sous son lampadaire, à veiller, comme son ange gardien. Il est bien gentil, mais quand même, on le sent bien concon et collant.
L’insomnié alcoolique : il s’est fait largué par sa copine. Alors, comme il boit. Et il soliloque sur la fragilité des rapports amoureux.
Ces cinq insomniés vont se croiser et leur vie sera un peu différente après.

Le texte est brillant, touchant et drôle, c’est très bien joué, les décors et l’éclairage sont sympas… Alors, vraiment, je vous engage vivement à aller voir cette pièce.

Le Café noir, 15 rue Saint Blaise dans le XXème
J’en ai déjà parlé. Cuisine française inventive, restaurant un peu cher (les plats sont entre 13 et 18 euro) mais tout de même bon rapport qualité prix. Une entrée de fonds d’artichauts au foie gras à se lécher les doigts. Un pavé de bœuf au foie gras et pain d’épice fabuleux. Les nouveautés de la carte d’hiver propose une excellente cassolette de pétoncles et un espadon poêlé dont vous me direz des nouvelles.
Au dessert, (si vous avez encore faim… Les profiteroles sont à se damner ainsi que le pain perdu au caramel). Je vous signale qu’il y a toujours de la glace cannelle, il suffit de dire que vous venez de la part de Laurence.

Le musée des Arts et Métiers :
Ça y est, je l’ai vu. Il a été en rénovation pendant un an, ensuite, il faut savoir qu’il est fermé le lundi et les jours fériés. Après m’être fait refoulée un grand nombre de fois, j’ai enfin pu visiter le musée des Arts et Métiers. A l’intérieur, je ressemble à un chat dans une poissonnerie : la Pascaline, un des premiers ordinateur mécanique, le mètre étalon, un Cray, une vitrine de vieux PC (ORIC, TO 7, ZX81…) la machine Jaquard, des automates de Vaucasson… Bref, de quoi faire des bonds partout… Mais aussi de magnifiques horloges, machines, moteurs, fours, construction, l’avion de Clément Ader et le Pendule de Foucault. Ce musée est immense, difficile d’en faire le tour en une après-midi quand tout vous intéresse. Il est frustrant aussi car quand dans la vitrine on lit : « double zigluteur conoïde à échappement synchronisé », on se dit qu’on aimerait bien quelques explications supplémentaires.
Bref, allez-y si vous aimé les machines, c’est fantastique.

Le toit de la Grande Arche
Dans mes souvenirs, on pouvait voir des 2 côtés : côté vers Paris et côté vers Nanterre. En tout cas, maintenant, seul le côté « Paris » est accessible. C’est quand même un peu dommage, surtout pour 7 euro le tour en ascenseur (6 pour les étudiants…)

Le tango :
Le Tango est une petite boite à tendance gay se trouvant pas loin du marais ( métro arts et métier), Les soirées les plus sympas sont le vendredi et le samedi soir, y sont passés les tubes des années 60/70/80…ainsi que du rai, et des tangos…
Par contre de part sa dimension, il y règne une chaleur plus qu’étouffante vers les 2heures du mat…Si vous etes tentés de prendre un verre au bar, c’est un véritable parcours du combattant qui vous attendra, car peu d’espace et bcp bcp de monde s’y aglutine!

Non, Maud, je déconne on y était pas…
:))

Dans la série : je dois avoir une vie sociale absolument fascinante… alors je fais une super baballe en élastique :
http://deming.net/rubberball/

Et enfin, je ne résiste pas à vous montrer ce sur quoi j’ai passé ma journée…
Vous allez voir, j’ai pas un boulot de tout repos…
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