Soixante degrés à la Comédie des 3 bornes (11e)
2 days in Paris de et avec Julie Delpy et Adam Goldberg
Le déclin de l’empire américain par Denys Arcand
Soixante degrés à la Comédie des 3 bornes (11e)
Auteur : Jean Franco et Jérôme Paza
Artistes : en alternance Guillaume Bouchède, Jean-Marie Rollin, Nicolas Martinez et Arnaud Schmitt
Metteur en scène : Méliane Marcaggi et Guillaume Mélanie
2 hommes se rencontrent par hasard dans une laverie automatique. L’un travaille avec les enfants malades de Necker, l’autre est comédien.
Ils découvrent que l’un d’eux est fiancé avec l’ex de l’autre. Ça leur donne un premier sujet de conversation. Ils prennent alors l’habitude de se donner rendez-vous à la laverie pour discuter.
Soixante degrés est une comédie très agréable, légère, interprétée brillamment par 2 jeunes comédiens bien sympathiques. Les répliques sont bien trouvés (ils nous en restent quelques unes savoureuses comme ce magnifique proverbe : « Il pleut toujours sur les gens déjà mouillés ») et nous avons très souvent franchement ri.
N’hésitez pas à aller dans ce minuscule théâtre et arrivez tôt, les chaises du premier rang sont bien plus confortables que le reste des bancs de la salle. De plus, il y a une clim qui marche bien, ce qui ne gâte rien, par les temps qui courent.
2 days in Paris de et avec Julie Delpy et Adam Goldberg
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| © Rezo Films | Galerie complète sur AlloCiné |
Marion, photographe d’origine française, vit à New York avec Jack, architecte d’intérieur. Après un voyage à Venise, ils font une halte de deux jours à Paris pour que Jack connaisse un peu mieux les parents de Marion et aussi la ville de son enfance. Jack va s’apercevoir que bien qu’il vive avec Marion depuis 2 ans, il ne la connaît pas. Et en particulier, il n’imaginait pas qu’elle avait autant d’ex avec lesquels elle est toujours en bons termes.
C’est une comédie qui démarre sur la découverte de Paris par un Américain hypocondriaque et vaguement parano (il refuse de prendre le métro à cause des attentats, il flippe parce qu’il y a du moisi sur le mur de la salle de bain). Les gros clichés sont évités et les réflexions de Jack sont souvent très drôles, par exemple quand il découvre qu’il va manger du lapin cuisiné par le père de Marion. « Du lapin avec des carottes. On mange donc le lapin et sa nourriture. On mange ses jouets aussi ? »
On a pitié de lui en le voyant coincé entre le père égrillard, une mère pleurnicharde et un peu possessive, une sœur psychopathe… et sa copine parfois… rentre-dedans, avec ses ex, ses parents, les chauffeurs de taxis…
D’ailleurs, ce film nous propose une collection de chauffeurs de taxis parisiens qui représentent à peu près tout ce qui m’angoisse quand je suis obligée de prendre un taxi :
– Il y a celui qui écoute les émissions sur les femmes battues parce que ça l’intéresse, il a battu ses 2 femmes.
– Celui qui drague et qui apprenant l’âge de Marion (35 ans), lui propose de lui faire un gosse tout de suite, parce que c’est sûr, c’est la nature, elle en veut un. D’ailleurs, il fait de très beaux enfants.
– Celui qui déteste les noirs, les arabes, les allemands, les roumains et bien sûr les américains.
– Et celui qui est poli, aimable souriant et qui demande quelle musique on préfère. Yen a aussi. Pas souvent.
Bref, un film plutôt drôle, léger, un peu long, mais un bon moment grâce à des dialogues réussis.
Le déclin de l’empire américain de Denys Arcand
Huit universitaires échangent points de vue et confessions autour du thème du sexe. Les hommes sont dans un chalet de vacances et préparent à manger en attendant les femmes qui passent l’après-midi dans un club de gym. En écoutant les uns et les autres, on comprend vite l’ampleur des mensonges qui existent entre eux.
C’est un film de 1986 qui a remporté beaucoup de succès à sa sortie. La première fois que je l’ai vu, je n’ai pas aimé. En fait, je n’avais pas compris. C’est un film qui faut voir avec une certaine maturité probablement, pour éviter de juger trop hâtivement les différents personnages de l’histoire. Bref, ayant beaucoup apprécié la suite : « Les invasions barbares », j’ai redécouvert cette fois avec plaisir ce film.
Pour finir, une petite vidéo pour les fans de Mario