Ennemi d’etat avec Will Smith
Wallace et Gromit : bééé
Donjons et Dragon
La huitième fille de Terry Pratchett
Mensonge et sentiments de Mike Leigh
Shakespeare in love
Until the end of the world de Wim Wenders
The Faculty
The State of the Art de Iain Banks
Ennemi d’etat avec Will Smith
Un film pour parano.
Un brave ornithologue enregistre par mégarde l’assassinat d’un politicien en filmant ses oiseaux.
Une agence (genre NSA en plus méchant) veut donc sa peau. Ils y arrivent, d’ailleurs, mais auparavant, il a réussi à glisser le DVD dans le sac de Will Smith un avocat, bon père de famille honnête.
Ensuite, on tartine tout du long : le gouvernement vous espionne, les satelites connaissent tous vos faits et gestes et vous films ou que vous soyez. Votre carte bleue bip dès qu’on l’utilise et avec votre numéro de tel, on corrèle dans l’instant votre compte en banque.
Bon, ils en font un peu beaucoup et le film est un peu long, mais pas si mal, ca se regarde.
Until the end of the world de Wim Wenders
Je vais me faire tuer.
Tant pis, je n’hésite pas à prendre des positions courageuses : Les films de Win Wenders m’emmerdent.
Voilà, c’est dit.
J’avais déjà fait un gros effort en tentant de voir son film à base d’ange à Berlin (mais dont le nom m’échappe) et j’avais lâché en route. Alors comme on m’a bien fait comprendre que c’était incompréhensible de la part d’un être sensible et intelligent comme moi, j’ai réessayé, plus longtemps. Et non, vraiment non, je m’ennuie.
Hier soir, hop, j’essaie Until the end… Après tout, j’ai eu une bonne surprise avec Almodovar, une pas trop mauvaise avec Polansky, pourquoi pas Wenders, surtout dans un film de SF ?
Ben non.
Sais pas. Il y a des jolies scènes, une histoire, bon, pas terrible, mais pas affreuse non plus, mais rien a faire. Pas de rythme, pas de péripéties, rien. Si, j’aime bien les tenues de la fille. Et la B.O.F est bien aussi.
Si par hasard un autre être sensible et intelligent comme moi pouvait également me dire que Wenders le gonfle, franchement, je me sentirai moi seule. Merci.
Shakespeare in love
C’est une fiction autour de Shakespeare, au moment où il écrivait Roméo et Juliette.
Will (ca peut etre suprenant d’entendre Shakespeare appelé comme ça mais bon), Will, donc, a perdu son inspiration, sa muse alors que le théâtre de son protecteur est criblé de dettes.
Heureusement, il rencontre Viola d’Essex, riche, passionné de théâtre mais promise à quelque noble possédant des plantations de tabac en Virginie.
Viola se déguise en jeune homme pour pouvoir faire du théâtre (les femmes étant interdite sur scène) et Will en tombe amoureux (sachant qui c’est, en réalité). Il écrit Roméo et Juliette pour eux deux.
Ce film est à la fois un hommage à Roméo et Juliette, une belle histoire d’amour et un truc vaguement anachronique qui ne se prend pas au sérieux.
C’est d’ailleurs cette dernière partie qui sauve le film. Alors qu’on barbote dans la guimauve, une incongruité soudain nous tire de la mélasse (genre Will chez le psychanalyste au début). Finalement, c’est agréable à regarder si on est bien d’accord que ça n’a aucune crédibilité historique quelconque. Bref, chez une comédie historique avec une belle histoire d’amour, avec Shakespeare comme parolier. C’est curieux.
Mensonge et sentiments de Mike Leigh
Genre chronique anglaise.
Alors, il y a Hortense qui est noire. C’est une enfant adoptée. Après la mort de ses parents d’adoption, elle décide de retrouver sa vraie mère comme la loi le lui permet. Sur son extrait de naissance, elle découvre que sa mère est blanche.
Ensuite, Cynthia, la mère. Elle a vécu durement, elle a élevé son petit frère, elle s’est retrouvé deux fois enceinte. La deuxième fille, elle l’a gardé. C’est Roxanne. Mais celle-ci qui a maintenant 21 ans ne lui en est pas très reconnaissante. Il faut dire que Cynthia est chiante, curieuse et pleurnicheuse. Mais Roxanne est vulgaire et brutale.
Enfin, on a le frère, Maurice. Un brave type marié à une névrosée. Il est photographe, en vit plutôt bien et ne voit presque jamais sa soeur que sa femme déteste.
Et voilà Hortense, jeune femme chic, intelligente, bien élevé, qui débarque chez les bidochons au bord du psychodrame constant.
C’est pas très rigolo comme film. L’idée est curieuse mais elle marche. Les acteurs jouent vraiment bien. Cynthia pleurniche tout le film mais est attachante et courageuse. Maurice semble être un pauvre type dépassé et finalement, c’est lui qui a le bon sens pour toute la famille.
Wallace et Gromit : bééé
Le deuxième. Encore meilleur que le premier et je comprends mieux la signature de Lydie !
Les moutons sont fantastiques, l’avion de Gromit, Wallace qui drague, bref, un autre grand moment.
Bééé
The Faculty
Ce film fait partie des Teen movies, c’est à dire des films faits pour cette importante part de la clientèle des cinémas américains, qui a entre 13 et 19 ans. J’ai passé l’âge depuis longtemps et si vous n’êtes pas spécialement sensibles à l’esprit Lycée, il y a des chances que cela vous déçoive aussi.
Alors, je vais avoir l’air un peu sarcastique, hein, mais c’est surtout que je n’ai plus l’age.
Alors, tout d’abord, nous avons une galerie d’archétypes de lycéens, comme les américains aiment bien, le nerd, la freak, la jolie fille populaire un peu garce, le sportif, l’oie blanche, un vrai bonheur de simplification, ca aide à suivre.
Ensuite, il se trouve que les profs (assez gratinés aussi, le prof d’histoire qui s’en fout, la prof de lettre vieille fille coincée, le prof de sport bas du front… je pense que même en Ohio, les gens sont plus contrastée… quoique…) donc, les profs se font posséder par des extraterrestres, genre calamar, sur le principe de Hidden, je passe par l’oreille.
Ensuite, ils possèdent de plus en plus d’élèves, sauf notre poignée de héros qui va se battre, seule contre tous.
On m’avait promis une grosse surprise à la fin, du genre qu’on ne s’y attend pas du tout. Autant dire que ca m’a laissé de marbre. C’est quand meme le tout venant du scénario du genre, qui d’ailleurs ne recule devant aucune facilité dans le jeu du « qui est possédé, qui ne l’est pas ». C’est fou ce que les extraterrestre aiment discuter avec leur victime et rater des tas d’occasions, juste pour le suspens.
Bref, le scénario est pompée sur L’invasion des profanateurs de scépultures et ne s’en cache pas. Sauf qu’avec des plantes extraterrestres faites à l’ancienne en carton pâte, ce vieux film faisait 12 fois plus peur que les calamars géants en image de synthèse.
Je pense que c’est quand on a nostalgie des films de SF des années 50 qu’on est en passe de virer « vieux con ». Donc, si vous avez moins de 20 ans, je vous conseille The faculty !
Donjons et Dragon
Vous avez vu Starwars ? Paaarfait, il est donc inutile d’aller voir Donj, c’est pareil.
Tout d’abord, il y a une très jeune impératrice courageuse qui se bat pour son peuple (Amidala) et un méchant conseiller veut lui prendre le pouvoir.
Ensuite, il y a une noble mage, courageuse mais un peu bécheuse (Leia au
debut) qui s’éprend d’une jeune voyou (Han Solo) qui va tout faire pour la sauver.
Le méchant guerrier/homme de main (Vador) apparait toujours accompagné d’une musique genre vous imaginez quoi. A la fin, le héro a une épée magique qui fait plein d’éclairs bleus quand il se bat contre le méchant qui lui fait plein d’éclairs rouges avec la sienne.
A part ca, les acteurs jouent mal, le scénar est nul et les effets spéciaux annexes digne de Diablo, à peine. Les artéfacts ont été fabriqué chez Kinder et je confirme l’existence de Bretzels en haut de baton de mage.
Mais comme je ne venère pas le jeu de rôle et son grand ancêtre, je trouve que c’est pas très grave. C’est pas moi qui vais dire : ils font du tort au jeu de rôle, c’est mal. Surtout Donj, hein, c’est quand meme pas fait pour être pris au sérieux. (Genre le couplet que nous a servi Valentine) Alors l’auberge est marrante et le nain aussi. Il y a de très beaux backstabbs, un chouette labyrinthe et un beau donjon. L’école de magie est réussie et les dragons très bien. Et surtout, il y a un beholder. Quand meme, c’est un physique difficile pour être acteur…
Alors, je ne le reverrais pas deux fois mais c’est assez jouissif.
The State of the Art de Iain Banks
Ben, un peu déçu. Oui, je le dis et je l’avoue, ce Banks là m’a un peu déçu.
C’est une compile de nouvelles, majoritairement Culture mais pas toute.
On retrouve bien l’inspiration de la Culture mais je ne suis pas sûre que le format « nouvelle » conviennent bien à Banks. Il y a quand meme 3 que je trouve très réussies (celle avec le « pistolet » de la Culture, celle avec la combinaison spatiale et celle, pas de SF, avec les Versets sataniques). La nouvelle principale, The state of the art, raconte comment la Culture découvre la Terre en 1977. Les parties pure Culture, sur le vaisseau sont bien, on retrouve avec plaisir l’humour des mentaux des vaisseaux, la morale un peu tordue de la Culture et ce peuple édoniste qui s’amuse et se prend rarement trop au sérieux tout en restant conscient de leur responsabilité.
Mais la partie « terrienne » est trop moraliste, et banalement moraliste
(attendue) à mon goût. Pas facile de faire sortir une quelconque spécificité à la Terre par rapport à d’autres monde, aux yeux des membres de la Culture.
Et je ne trouve pas que Banks ait bien négocié l’écueil. On retrouve avec plaisir Diziet Sma et Skaffen Amistlaw (sp ? !!) de l’usage des armes, mais ca fait un peu long feu.
Il y a également 2 nouvelles plutot humoristiques auxquels je n’ai pas accroché du tout. C’est peut être un problème de langue, mais j’ai des doutes.
La huitième fille de Terry Pratchett
Alors là, parodions agréablement (pour le début) Le 7e fils, de Card.
Par contre, la qualité tombe un peu. C’est agréable à lire, mais moins drôle et moins inventif.
Je pense qu’il sera temps de faire une pause dans la série, après celui la.