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Le troupeau aveugle de John Brunner

Il a jamais tué personne, mon papa de Jean Louis Fournier

Espedair Street de Iain Banks

Mauvaise passe de Michel Blanc avec Daniel Auteuil

Celebrity de Woody Allen

South Park; le film

Le troupeau aveugle de John Brunner
Je continue ma lecture de la tétralogie de Brunner.
Après les autoroutes de l’information (sur l’onde de choc), la surpopulation (tous à Zanzibar), voilà la polution.
Là encore, on peut saluer le côté visionnaire de Brunner, qui fout encore plus la pétoche que d’habitude.
On a : un président américain complètement idiot, réac et manipulé par les cartels, la mer méditerranée est devenu un égout à ciel ouvert (chez nous, c’est la mer d’Aral), les gens souffrent d’un tas de maladies car les antibiotiques insérés dans les aliments ont rendu les médicaments inefficaces, l’eau du robinet est impropre à la consommation certains jours, etc, etc.
Au milieu de ce desastre écologie, un homme, un sociologue, a décri comment le monde va à sa perte. Il a des suivants, en grand nombre. Mais il se tait et reste caché. est-ce qu’il prépare qqch ou est-ce qu’il est dépressif ?
Comme dans les autres romans de Brunner, on suit la vie d’une multitude de personnes. Mais là, Brunner passe beaucoup de temps à nous décrire les effets de la pollution et ses personnages en pâtissent. On à plus de mal à les reconnaitre et à s’attacher eux. On les connait moins bien.
C’est sympa de lire un auteur dont les héros sont des sociologues (c’était dejà le cas dans tous à Zanzibar), mais là, autant le monde est décrit avec un réalisme qui fait peur, autant le scénario et les personnages pèchent un peu, ce qui fait qu’on a du mal à accrocher et du mal à avancer et finir, même si c’est interessant.

Il a jamais tué personne, mon papa de Jean Louis Fournier
C’est tout petit, alors, lisez-le.
Fournier, vous le connaissez surement (disons, si vous avez en gros mon âge). C’est l’inventeur de la Noiraude, chez Casimir.
Allo, Docteur ? C’est la Noiraude à l’appareil. Mes cornes deviennent molles…
Bref.
Là, il raconte sur le ton d’un enfant l’enfer privé que lui a fait vivre (à lui et sa famille) son père, médecin et alcoolique.
Non, il ne les a jamais frappé. Et bien qu’il ait menacé de tuer sa femme, il ne l’a jamais fait.
Mais à part ça…
A part ça, on ne rigolait pas beaucoup dans la famille. Alors que le bonheur, c’était tout simple, il suffisait que papa aime maman, arrête de boire et soit gentil. C’est arrivé une fois… pas longtemps. Le reste du temps… ben z’avez qu’à lire, parce que c’est drôlement bien.
A la fin, on aimerait en savoir plus. En particulier pourquoi son père est devenu alcoolique. Fournier de lui en veut plus. Il dit juste qu’il a trouvé une mauvaise solution à des problèmes difficile.

Espedair Street de Iain Banks
C’est l’histoire d’une rock star ecossaisse des années 75-80. Quand Banks a sorti son bouquin, Fish, le chanteur de Marillion a demandé si par hasard, ce ne serait pas inspiré de sa vie. Je me suis dit que c’etait de l’ego elephantiasis (pour reprendre une expression de Banks), mal dont souffre la plupart des rock stars. Or, à la lecture, c’est vrai qu’on s’y croirait pas mal. Ca m’a d’ailleurs tellement fait penser à Marillion que ca m’a donné envie d’en réécouter.
Donc Daniel Weir a fait parti d’un groupe de rock aussi célèbre en son temps que les Who ou les rolling stones…
Il déborde de fric. Et il décide de se suicider. Alors, il raconte comment tout à commencer, son enfance très pauvre à Glasgow, avec un père en prison, quand il ne frappait pas sa famille… ce besoin d’écrire des chansons, puisque c’était la seule chose qu’il savait faire, s’il voulait devenir riche et célèbre… et puis, la célébrité qui est venue toute seule… et la suite.
On retrouve le charme de l’écriture de Banks. Et moi, je me laisse prendre à chaque fois. Objectivement, il n’y a pas la force qu’on pouvait avoir dans The crow road (qui reste son roman non SF préféré) ou Walking on the glass. Mais même en moins bien, c’est quand meme Banks, quoi. Qu’est-ce qu’il écrit bien, c’est pas croyable.

Mauvaise passe de Michel Blanc avec Daniel Auteuil
Un jour, Pierre, un prof de lettre pète les plombs. Il fait une crise existentielle : j’ai une femme, un fils… mais où va ma vie.
Il part pour Londres avec le projet vague d’écrire un roman.
Là, il tombe sur un type, Tom, qui l’aide. Tom est gigolo. Pierre trouve ca un peu bizarre, mais est tenté. Après tout, il a filé pour changer de vie. Alors il s’essaye… et ca marche.
Sauf que ce n’est pas parce qu’on change de vie qu’on n’emmène pas ses problèmes existentiels avec soi.
Le sujet est curieux, mais il est bien servi par les acteurs. Le regard porté sur le « métier » de gigolo est assez simple et humain vu par Tom et assez cafouilleux, vu par Pierre. J’ai bien aimé.

Celebrity de Woody Allen avec entre autre Kenneth Brannagh
On avait entendu dire que c’était un Woody Allen raté. Ben, c’est un Woody Allen raté.
Kenneth Brannagh est journaliste des stars hollywoodiennes. Il rêve de placer un scénario, dragouille des stars et foire son mariage. Après, je sais pas parce que j’ai craqué (je repassais pas).
Kenneth Brannagh joue le rôle de Woody Allen. Ce qui ne comporte aucun intéret, meme s’il le fait avec bcp d’application. Pourquoi prendre un autre acteur, si c’est pour faire une copie de soi-même. On a du mal à y croire.
L’histoire est incompréhensible, disons on ne voit pas ou ca veut en venir.
Donc, à éviter.

South Park; le film
Encore un film où j’ai craqué, mais là encore plus tot.
J’aime plutot bien South Park, version breve. Mais la, à part dire fuck sans arrêt, je ne vois pas.
Y’a apparement de bonnes idées, un petit côté comédie musicale qui marche pas mal. Mais il me semble quand meme, que l’argument principal c’est dire fuck. Alors, pour tenir plus de 10 min devant l’écran, ca ne me suffit pas.
Bon, je sais que plusieurs personne que je considère comme raisonnables ont aimé, donc il doit y avoir autre chose, mais j’ai pas vu quoi.

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