Harry Potter à l’école des sociers de J.K. Rowling
Touche pas à mes 2 seins, Le Poulpe, par Martin Wrinckler
Sans feu ni lieu de Fred Vargas
Les Rivières poupres de Mathieu Kassovitz avec Jean Réno et Vincent Cassel
Le géant de fer, film d’animation japonais
High Fidelity de Stephen Frears avec John Cusak
Harry Potter à l’école des sociers de J.K. Rowling
Et oui, je l’ai lu, d’abord ca se lit quand meme très vite. Ensuite, c’est rigolo.
Harry Potter est un enfant de sorciers. Mais ses parents ont été tué par Voldemort, le sorcier dont on a peur de dire le nom (oups, je l’ai dit). Et au moment où vous-savez-qui allait le tuer, il y eu un grand éclair vert et qui-vous-savez a disparu. Pour cette action d’éclat, Harry devient célèbre au pays des sorciers alors qu’il a à peine un an.
Il est adopté ensuite par des moldus (cad des non-sorciers), mais la pire famille de moldus qu’on puisse imaginer, un couple triste à pleurer qui ont un gamin, une grosse brute surgâtée. Heureusement, le jour de ses 11 ans, Hagrid, le garde-chasse de Poudlard, l’école de sorcier vient le chercher pour qu’il puisse faire sa rentrée.
Donc, c’est prenant, c’est sympa, je comprends que les gamins adorent (même si Christine Bravo a dit que la magie, c’était un truc de mec et que ca n’interessait pas les petites filles… C’est ca, dès que c’est rigolo et pas mièvre, c’est pas pour les filles…) Et quand je pense aux éditeurs qui ont refusé son manuscrit à Rowling…!
Bref, je vais pas tarder à aller voir le film.
Et vous savez quoi ? Elise en jouant aux légo, s’est mise à parler d’Harry Potter, sans la moindre ambiguité. Comme quoi, il se passe des trucs à l’école !
Touche pas à mes 2 seins, Le Poulpe, par Martin Wrinckler
Vous avez aimé La maladie de Sachs du même auteur (QUOI ??? vous n’avez pas aimé la maladie de Sachs ???) Vous avez aimé le film Le Poulpe avec Darroussin ? Et bien vous aimerez sans faute ce livre. Un plaisir de retrouver Bruno Sachs et Gabriel empétrés dans leurs souvenirs de jeunesse.
Et même si ce n’est pas vraiment Gabriel qui enquête, trop occupé à ressaser son passé, par plus que Sachs, d’ailleurs, livré à la même occupation, ca n’a rien de décevant. C’est un Poulpe attachant avec une victime qui n’a pas volé ce qui lui est arrivé et un groupe de copains qui aurait du être heureux, parce que c’était eux les gentils…
Sans feu ni lieu de Fred Vargas
Celui ci se place avant « Pars vite et reviens tard », voir précédente chronique.
On y retrouve Kerweiller, dit l’Allemand ainsi que les 3 évangélistes, les 3 étudiants habitant dans une maison pourrie.
On démarre avec un pauvre type, franchement déficient du cervelet, accusé de meurtre en série. On l’a vu guetter en bas de ses victimes, on a ses empreintes… Mais lui dit que c’est une « machinerie faite personnellement par devers lui et à son endroit. »
Evidement, vu sa façon de raconter les histoires et son pauvre cerveau qui fatigue au bout de 3 phrases, c’est pas sûr que les filcs le croient.
Heureusement, il y a la vieille Marthe, une ex prostituée qui l’a élevé quand il était gamin abandonné par son père. Et la vieille Marthe est copine avec l’Allemand. Et jamais elle ne laissera tomber son protéger. Même si tout le monde est certain de sa culpabilité… y compris l’Allemand…
Bon, ce qui est curieux avec ce Vargas là, c’est le l’intrigue a une espèce de point commun avec celle de « Pars loin… ». C’est pas la même mise en scène ni le même mobile, mais quand même, il y a un gout de déjà-vu.
Les personnages sont sympas mais plus routiniers quand meme, moins attachants que la première fois qu’on rencontre l’allemand, par exemple. Et en plus, quand on commence à prendre le pli avec un auteur de polar, on trouve l’assassin, non pas parce qu’on démonte le mécanisme de l’enquête, mais parce qu’on connait les penchants de l’auteur. J’avais trouvé quasiment dans « Pars vite… » et j’ai trouvé complètement avec celui-là. Ca reste un bon polar, qui se lit très vite et très agréablement.
Les Rivières poupres de Mathieu Kassovitz avec Jean Réno et Vincent Cassel
On a dit du mal de ce film. On a décrié son générique répugant (cadavre mangé par les vers), sentant l’horreur gratuite, la quête de sensassionalisme. Et pour ça, je confirme, c’est gratuit et ça m’incite plutôt à ne pas regarder. Ensuite, on a dit que sa fin est incompréhensible. Je me suis dit que ce serait un bon film de repassage.
Or, c’est un bon film tout court.
Un homme est torturé et tué dans une petite ville de montage. Etant donné l’étrangeté du crime, un super flic de Paris est dépéché. Parallèlement, à 200 km de là, un autre flic, plus loubard, enquête sur une violation de sépulture et un vol dans une école. La tombe profanée est celle d’une petite fille morte 20 ans plus tot… et dans l’école, on a volé les archives remontant quand elle était en classe.
Curieusement, tout semble tourner autour d’une université de montagne, qui abrite les meilleurs élèves des meilleurs élèves et qui semble vivre en autarcie. (le mort y était responsable de la bibliothèque) L’affaire est bien menée. C’est un polar américain tourné en France, bagarre à l’américaine, gendarme en képi. Le mélange marche très bien. Les personnages sont sympas, les plans sont très bien tournés, les paysages sont magnifiques.
La fin, effectivement la fin ne nous permets pas de comprendre les subtilités du livre. Mais on comprend les grandes lignes, les raisons de tout ça, les mobiles, bref, on ne reste pas sur sa faim. Effectivement, pour comprendre plus finement, il faut aller sur Internet, lire une explication ou lire le livre.
Donc, j’ai envie de conseiller ce film. Quant au livre, j’en sais rien, mais depuis que j’ai vu une interview de son auteur sur le DVD, il m’a fait une impression à la Beigbeder (bon sang, je sais toujours pas écrire son nom, je dois faire un blocage). Bref, « c’est beau, tout le monde aime mon livre, c’est normal, c’est de moi ». Alors il parait que c’est un bon bouquin, mais vraiment, ca va pas être possible.
Le géant de fer, film d’animation japonais mais on dirait pas, quoique…
Dans une petite ville du Maine, un avion, non, une comète, non, mais c’est… un robot géant qui s’écrase du ciel.
(géant, genre, 30 m, hein… Même si le graphisme n’a rien du manga, je crois que depuis Goldorak, les japonais ont un faible pour les robots géants, si qqn peut m’expliquer pourquoi…) Donc, le géant « size does matter » de fer se retrouve perdu sur terre avec une grosse bosse sur la tête ce qui fait qu’il a tout oublié. A part le fait qu’il ait faim et il doit manger… du fer.
Alors qu’il devore allègrement un poste électrique (du genre ou j’habitais avant, mais sans les maisons), il manque de se faire électrocuter mais se fait sauver par un jeune garçon qui devient son copain. Seulement arrive…
la biquette, heu, non, un type du FBI (ou de la NSA, choisissez votre
méchant) il a juré de tirer au clair ces trucs bizarres qui se passent dans le Maine. Et rapidement, il n’a qu’une idée en tête, détruire le robot. Pas facile de planquer un robot de 30 m un peu gaffeur, moi je vous le dis.(genre, retrouver un grand coup de dent dans sa voiture qui a emporté tout le côté, c’est bizarre…) C’est sympa, rigolo, compréhensible de 4 à 32 ans, plus inventifs et facétieux que le Disney de base, et bon, un bon gros robot, de temps en temps, ca ne fait pas de mal…
(les membres de cette liste qui ne connaisse pas ma fille vont se demander pourquoi je parle de biquette sans arret…)
High Fidelity de Stephen Frears avec John Cusak (beaucoup) et fugitivement Catherine Zeta-Johnes (je dis ça pour les accros…) C’est un film à sketch, donc pas très simple à résumer.
Rob vend des disques vinyls dans une boutique de disques hyper spécialistes avec 2 autres fondus comme lui (mais grave grave, des vrais freaks du vinyls, comme quoi, y’a pas que dans l’informatique et le JDR qu’il y a des mecs givrés !) Sa copine le plaque. Il se demande alors pourquoi lui, pourquoi c’est toujours lui qu’on plaque. Il se lance dans une introspection autour de ses relations passés tout en essayant de gagner sa vie avec les 2 fondus qui lui servent de vendeurs dans son magasin.
Les scènes du magasin sont les meilleurs probablement parce que ses 2 accolytes ont un petit goût de Jay et Silent Bob, dans un genre différent (pour ceux qui connaissent clerks).
Sinon, Rob est un peu un pauvre type, un adulescent qui n’a pas de projet, qui vit chez lui avec des milliers de Vinyls qu’il passe son temps à réorganiser quand il ne se regarde pas le nombril. Il a un côté attachant, et s’il était pas si looser, on pourrait peut être l’aimer… En tout cas, c’est ce que doit se dire sa copine qui l’a plaqué et qu’il essait à tout pris de reprendre, mais en fait, sans bien savoir pourquoi.
Un peu longuet, peut être, un peu trop centré sur Rob (mais c’est le propos du film). Un film drôle et agréable à voir, si on aime les monologues et solliloques.