Golgotha (Cryptonomicon III), de Stephenson
L’aventure des manuscrits de la mer morte dir. par Hershel Shanks
La fin des temps avec Arnold Schwartzenegger
Aujourd’hui nous changeons de visage de Zelazny
Man on the moon avec Jim Carrey
Seul au monde (en anglais (Johnny) cast away), avec Tom Hanks
Anastasia
NYPD Blue
La 7e Saison d’Urgences
Golgotha (Cryptonomicon III), de Stephenson
Et donc le tome 3 de cette fantastique série dont je vous parle depuis longtemps, entre la 2e guerre, les Philipines, les codes secrets et les nerds d’aujourd’hui.
On y trouve une description du nerd des plus jouissives dans celui là.
Enfin, y’a plein de choses jouissives, la dedans. On sent que Stephenson est arrivé à un certain niveau de maîtrise du scénario, dans celui là.
Bref, achetez, achetez, maintenant que tout est traduit.
Aujourd’hui nous changeons de visage de Zelazny
Alors, quand Zelazny fait de la SF, il suffit de regrouper un certain nombre d’éléments dans un chapeau et d’en tirer 2 ou 3 aux sorts pour savoir ce qu’il va mettre dans son bouquin. Dans celui la, c’est l’immortalité (par clonage, cette fois), une elite qui guide le monde vers un avenir meilleur mais oublie de passer la main, un cataclymse planétaire.
Avec des ingrédients come ca, on peut faire d’excellente choses (Seigneur de Lumière, Toi, l’immortel…) mais on peut rater. Là, c’est raté. D’abord, on ne comprend rien, puis, quand on comprend, on n’arrive pas à s’intéresser.
Donc, on va tout de suite oublier celui la
L’aventure des manuscrits de la mer morte dir. par Hershel Shanks
Ce livre érudit (comprendre : compliqué et chiant si on n’est pas fan) retrace la decouverte des manuscrits, les scandales autour de leur traitement et leur contenu. Il se veut raisonnable : pas de scoop remettant foncièrement en cause le christianisme ou le judaïsme. Pas de manuscrit secret planqué au Vatican. Pas de déclaration de Jesus en personne pour dire
: Veni vedi vicci.
Si vous voulez savoir si les religeiux de Qumran étaient esseniens ou saduccéens, ce livre est pour vous.
Si vous voulez savoir comment on fait des puzzles de 10 000 pièces en hébreu anciens quand on a que 1 000 pièces sur l’ensemble, c’est pour vous aussi.
Si vous voulez avoir quelques explications sur des passages abscons de la Bible, vous en aurez : ces passages sont abscons parce que le copiste a sauté une ligne en recopiant par exemple et donc, on pige plus rien. Dans les Manuscrits, on retrouve le texte d’origine.
Et si vous jouez à Nephilim, ceci est pour vous :
Un des passages les moins commentés de la bible hébraïque est le suivant :
« Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la surface de la terre, et que leur fille furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent pour femmes toutes celles de leur choix. Et Yahvé dit : « Mon esprit ne demeura pas à jamais fort en l’homme, car en vérité, il n’est que chair. Sa longévité sera de cent vingt ans ». Les Nephilims étaient sur terre en ces jours là et aussi après, lorsque les fils de Dieu s’unirent aux filles des hommes et eurent d’elles des enfants : ce furent les héros de jadis, les hommes de renom ».
Pendant des milliers d’années, cette histoire a scandalisé les lecteurs de la Bible… Des fils de Dieu s’unissant avec des filles humaines… Ca ne collait pas trop bien avec le reste.
Premièrement, le texte que je vous donne là est relativement nouveau et stable, des éléments le corrélant ayant été traduit dans les fragments de manucrits de la Mer Morte.
Ces « fils de Dieu » proviennent visiblement de la mythologie Cananéenne, et seraient les fils de El et de la Déesse Asherat, muté en Yahvé dans la Bible. Bref, ce serait une trace de polythéïsme qu’on retrouve encore dans la Bible.
Ailleurs, on parle par exemple de l’Assemblée de Yahvé. Et parfois, comme ca fait tâche, « Fils de Dieu » est traduit par « fils d’Israël » (dans d’autres
passages) mais c’était bien « fils de Dieu » le texte d’origine.
Ces fils, malgré le style un peu « haché » serait les Nephilim, les héros d’antant, des géants qui aurait vécu avant le déluge, quelques uns ayant survécu après, comme Goliath, par exemple, pour qu’il se face tuer par David.
Dans Ezechiel, les Nephilim sont présentés comme les guerriers tombés (Nephilim voulant dire Déchu, en hébreu) :
Ils gisent avec les guerriers
Les Nephilim d’antan,
qui descendirent au Shéol
avec leurs armes de guerre.
Dans « Nombre », on prévient Moïse que les Nephilim habitent au pays de Cannaan. Ces Nephilim là sont appelé Anaqim et sont des géants.
Dans la Bible, la fonction des Nephilim est d’être exterminé, par le Déluge ou les hommes. Une des raisons (emprunté cette fois à la mythologie
babylonienne) est leur longévité. Yahvé châtie les hommes en les affligeant d’une longévité de seulement 120 ans. Mais l’union charnelle des fils de Dieu avec les filles des hommes a bouleversé l’ordre cosmique en créant des immortels, d’où une destruction massive d’où ressortira un âge nouveau, l’âge des hommes, mortel, devant travailler dur à la sueur de leur front, coupé définitivement de l’âge mythique.
La fin des temps avec Arnold Schwartzenegger
Voici un film plein d’une imagination inédite. Je vous raconte. Un antéchrist est en vue pour l’an 2000. Comme d’hab, il faut que le Diable viole une humaine pour le mettre au monde. Bien sur, l’humaine est une jolie fille (s’emmerde pas, le Diable) et elle est un peu givrée parce qu’elle est prédestinée alors, elle a des hallus.
Donc, le Diable arrive et fait des choses diaboliques, à base de sexe, de sang et de flammes (mais pas trop parce que quand même, on est vite classé X au USA). Donc, c’est horrible un peu.
Et puis, voilà… LA BIQUETTE (heu, non pardon, ca, c’est ce qu’aurait dit ma fille, pouf pouf, je reprends) Et puis voilà… LE HEROS. Il est bô, il est fort, c’est Schwarzie. Il est garde du corps pour gens riches et ca lui donne le droit de se balader en hélico en plein Manhattan en volant à 10 m du sol pour faire des cascades ridicules.
Ensuite, il mène une enquête et il est tellement intelligent (c’est essentiellement du au fait qu’il sache lire) que les flics lui donnent tous leurs renseignements sans que lui leur en livre aucun.
Par un coup du hasard tellement aberrant que je vous épargne les raisons, il fait garde du corps pour le Diable et un peu plus tard, toujours grace au fait qu’il sache lire, il découvre la fille prédestinée. Et ensuite, comme j’ai trouvé que ce film se foutait de ma gueule depuis déjà assez longtemps, j’ai éteint. Mais je suppose qu’il en tombe amoureux (ah, j’oubliais de vous dire, il est devenu athée depuis que sa femme et sa fille sont mortes et en plus, il est suicidaire), il bannit le méchant Diable, sauve la file.
Enfin, ca m’étonnerait que je me trompe de bcp.
Man on the moon avec Jim Carrey.
Moi aussi, Jim Carrey m’ennerve. Mais là il est plutôt impressionnant comme acteur.
C’est l’histoire d’un type vraiment givré qui veut être la plus grande star du monde en faisant des trucs inédit à la télé dans les années 70.
Alors, il fait rire, il a du succès, mais ca, c’est quand il fait un peu ce qu’on lui dit. Quand sa notoriété lui permet de faire ce qu’il veut, il fait plutot des blagues qui ne font rire que lui et son copain scénariste, au grand dam de son impressario. L’impressario a bien compris qu’il était complètement dingue mais génial… mais quand meme dingue.
Bref, c’est un film où j’ai craqué avant la fin. Mais à la différence du précédent, ce n’est pas parce qu’il est mauvais. Il est intriguant et pas mal. Juste, j’ai pas accroché.
Seul au monde (en anglais (Johnny) cast away), avec Tom Hanks
Certains vont dire que c’est une pub un peu longue pour Feedex. Ce sont des mauvaises langues.
Tom Hanks travaille chez Feedex et est obsédé par le temps (colis en retard, colis à l’heure, etc).
Le soir de Thanks giving, le voilà obligé de quitter sa fiancée pour prendre un avion d’urgence pour un problème loin.
Or, grosse tempête, l’avion fait un atterrissage forcé à la surface de l’eau. Mention spécial pour ces scènes de catastrophe aérienne tournée de façon vraiment inventive et impressionnante. Mention spéciale aussi pour le son car meme quand on n’a pas un son dolby surround à la maison, ca scotch.
Donc, Tom est le seul survivant de la catastrophe aérienne. Il échoue sur une île et essaie de survivre. Faire du feu, c’est pas simple. Attraper des poissons, non plus. Casser une noix de coco ? Tout un programme.
Heureusement, quelques colis Feedex s’échouent sur la plage, lui fournissant des bricoles qui, bien réemployé l’aideront (je vous laisse la surprise des bricoles, mais je vous rassure, il ne trouve pas un téléphone satelite.) Et la photo de sa fiancée qu’il ne cesse de regarder Vous vous doutez bien, peu de dialogue dans cette partie du film. Plutot des monologues et encore, d’où l’importance de la bande son, quand il n’y a pas de voix pendant une heure.
Ce film est bien fait et bien tourné. Il évite les pièges attendues et Tom Hanks qui est un acteur honnête s’en tire bien. Ce n’est pas un GRAND film, mais c’est pas mal.
NYPD Blue
Ca, c’est du feuilleton qu’il est bien.
Le héros Andy Sipowitz : un flic raciste, gros et alcoolo. Un challenge pas vrai ? Bon, au cours des saisons, il s’arrangent, il devient sobre, de moins en moins raciste, mais toujours gros.
Son coéquipier change aussi, mais ca, c’est parce que les jeunes premiers ont voulu tenté (en vain) leur chance au cinéma et qu’ils étaient jaloux (à
raison) de la notoriété de Sipowitz. Enfin, quoi, eux était mignon et c’est Sipowitz le vrai héros, c’est pas juste. Sipowitz en est à son 3e coéquipier et la série tient toujours.
C’est un feuilleton bien filmé, intelligement monté, grave et drolement intéressant. Pour tout vous dire, je me demande parfois si c’est pas mieux qu’Urgences.
La 7e Saison d’Urgences
Alors, vu avez-vu ? Green, même pas mal : D’abord, il est mourrant, il n’a plus que 15 jours à vivre. 9 mois avec radiothérapie. Et hop, il se trouve un super chirurgien. On passe d’un coup à 2 ans. Il est opéré et le super chirurgien lui dit : jamais une opération n’a si bien marché, vous allez vivre.
Bon, il boite, il est fatigué… genre le type opéré d’une tumeur au cerveau, quand meme. Et dans l’épisode suivant : hop, il reprend son job aux urgences à mi-temps, frais comme un gardon.
Ils en ont pas fait un peu trop, là, les scénaristes ?
Anastasia
C’est un dessin animé mais pas de chez Disney, de chez des dissidents qui font aussi bien.
Bon, le graphisme (genre Disney) est joli et les couleurs pêtent.
L’histoire : la vision de la révolution russe ferait bondir Lenine et ses potes dans leur tombe. Les Romanov, de braves gens qui veulent le bien de tous, sont virés par Raspoutine qui a fait un pacte avec le Diable et ensorcelle le peuple pour qu’il se revolte.
Bon, c’est assez sidérant, mais passons. On va dire que c’est un conte, hein.
A partir de là, Anatasia est une fille comme je les aime, volontaire, drôle, qui en a. Celui qui deviendra son copain et pas mal non plus, ce qui nous change de ces « prince charmants Disney » dépourvu d’une once de caractère.
Donc, ce dessin animé est pas mal. On y chante trop toute fois (ahhhh, la contamination Disney) et ca manque un peu de pèche. Par contre, on est sans cesse surpris de voir passer des voitures et des mecs en costumes, et pas des charetes et des habits moyen ageux !