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L’orbite déchiquetée

Ordinary Decent Criminal avec Kevin Spacey

Thiéfaine en concert à Bercy en 1998

Bone Collector

L’orbite déchiquetée
Alors, comme une des bases de la pédagogie, c’est la répétition, hop, je vous fais réviser.
Brunner a écrit une série qu’on appelle en français La trétralogie noire. Ca fait pompeux, mais bon.
Le premier de la série qui ait été ecrit, Tous à Zanzibar, nous montrait une terre en prise à la supopulation. Un prix Hugo en 1968. Il commence ce système de narration avec de multiples personnages donc les trames se croisent ou pas. Bon, il faut resté concentré sinon, on perd les perso, mais c’est un très bon livre, très bien étudié. Pour la première fois, on recontre le personnage du sociologue héros qui parle pour Brunner.
Le deuixème, L’orbite déchiquetée (1968), j’en parle tout de suite.
Ensuite, c’est Le troupeau aveugle (1972), celui dont les personnages sont le moins attachants mais qui fait le plus peur. Il parle de pollution et c’est très crédible, avec les microbes qui deviennent résistant aux antibiotiques, la mer d’Aral et la méditerranée qui sont un égout à ciel ouvert, les vaches qui meurent dans les prés et la vermine résistants à tous les insecticides. Là encore, on a un sociologue héros.
Et enfin, le meilleur, à mon sens, Sur l’onde de choc (1975), du Cyberpunk, avec le réseau mondial, les think tanks, la standardisation du style de vie, etc.

Donc, L’orbite déchiquetée parle lui de la destruction du lien social. Il a été écrit en 1968, juste après les émeutes noires au USA. Il devait être criant de vérité à l’époque et a perdu certainement un peu de sa force maintenant.
La règle de la société, c’est : soyez un individu ! Au nom de cet individualisme forcené, on déteste ceux qui sont d’une autre race. Il y a des enclaves noirs où les blancs sont traités comme des sous-citoyens et des enclaves blanches ou c’est l’inverse. Et des zones ou toutes les communautés cohabitent dans une situation de getto. Restau réservée aux blancs. Restau asiatique interdit aux noirs, restau antillais interdit aux blancs, idem pour les hotels, les immeubles, etc.
Cette situation est envenimé par la mafia qui surarme les noirs à prix coutant pour que les blancs aient tellement la trouille qui achètent un max d’armement au prix fort.
On a des volets roulant automatique pare-balle, des mines dans ses rosiers et toutes les semaines, on va au cours de milice de quartier, avec grenade, pistolet mitrailleurs et bien mieux. La télé est un robinet à pub dans lesquels une émission tente de surnagé, un émission d’un démasqueur de scandale. Mais il a bien du mal à garder son poste, tellement les gens peuvent se moquer éperdument de ce qui arrivent aux autres. Même entre couple, la méfiance s’installe. On a du mal à vivre avec qqn.
Bien sur, plein de gens pètent les plombs et partent sur « une orbite déchiquetée ». Alors, ils vont dans le grand hopital psychiatrique (ca arrive à tout le monde, de nos jours) où on les soigne en les isolant totalement des autres pour qu’ils réapprennent à être des individus.
Le démasqueur de scandale a bien du mal a se demener avec tout ca, avec sa femme à l’hopital psy et autres problèmes.
C’est alors qu’arrive… LA BIQUETTE. Heu, non, je raconte encore n’importe quoi.
C’est alors qu’arrive Le Sociologue. Je salue Brunner qui met dans 3 de ses romans des héros sociologues, c’est pas courant. Mais là, il le fait un peu lourd. Les leçons sociologiques sont un peu simpliste et assénée sans bcp de finesse.
Bref, pendant 3/4 du livre la sauce monte bien et le dernier quart, on sent qu’il a un peu de mal à finir.
Cette difficulté à finir, on la ressent de toute façon dans les 3 autres.
Zanzibar, on ne croit pas tout à fait à la fin, L’onde de choc se finit par une jolie pirouette (fin réussie mais atypique) et Le troupeur aveugle se finit platement.
Mais malgré mes critiques et l’éventuelle difficulté à suivre les multiples personnages, je recommance très très chaudement cette série.

Ordinary Decent Criminal avec Kevin Spacey
J’avais fait un rapprochement avec Usual Suspect, mais ce n’était absolument pas fondé. C’est plutot une comédie de truant.
Kevin Spacey est un cambrioleur irlandais élégant, il braque les banques avec politesse, évite autant que possible de tuer, traite tout le monde bien tant qu’on le traite bien, fonctionne sur la confiance avec ses accolytes…
Et puis c’est un bon père de familleS, car il est marié avec 3 enfants et a une deuxième famille avec la soeur de sa femme avec 3 enfants, mais cela, en bonne entente. Et il aime bien se foutre de la gueule des flics avec un certains panache.
C’est un film sympa, agréable pas à prendre au premier degré, mais c’est pas grave.
C’est pas un grand film mais on passe un bon moment.

Thiéfaine en concert à Bercy en 1998
Ah, que c’est bien.
C’est un concert bien filmé, avec plein de bonne chose dedans. Une reformation du groupe Machin pour chanter « La Cancoillote » devant tout Bercy qui trépigne.
Des vieilles chansons, des nouvelles, d’excellents musiciens… Bref une grande réussite. Je me demande s’il sortira en DVD…

Bone Collector
Qu’est-ce que je regarde comme truc nul en ce moment ! Bon, avec un titre pareil, vous allez me dire : on s’en doutait. Même avec la bande annonce, on s’en doutait. Et bien non. Quelqu’un m’avait dit que c’était bien (si je le retrouve, celui-la).
Et non, c’est vraiment vraiment pas bien.
Denzel Washington (mais dans quelle galère s’est-il fourré ?) est un flic pshychologue spécialisé dans les serial killer (tadaaa).
Manque de bol, il est tétraplégique suite à un accident. Angelina Joli tombe sur un cadavre avec toute une mise en scène autour. Elle prend des photos.
On les montre à Denzel et il trouve Angelina absolument génial, elle a un don pour photographier les scènes de crime, tout ca… Il en fait des tonnes, ça fait rigoler. Pas crédible pour 2 sous. Plutot du genre : plus c’est gros plus ca passe.
Ensuite, on part à la chasse à l’indice, ou Angelina va sur les lieux pour Denzel cloué au lit.
C’est vrai qu’elle est forte. Elle trouve une esquille d’os de 5 cm de long et 2 mm de large et dit : un fragment d’os humain. Ce serait du chat du rat ou de l’éléphant, ca serait pareil.
Et ensuite, on passe au gore gratuit, que le film tente de justifier à toute force sans qu’on arrive à y croire une seconde.
Bref, comment faire Seven quand on a aucun talent de scénariste et aucun bon sens.

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