Voila, c’est pas que j’ai des milliards de nouveautés mais bon, allez, j’ai un peu de temps.
99F de Begbeider (c’est pas ca l’orthographe, je suis désolée)
Bon, ca y est, je l’ai lu.
Comme vous avez pu le constater dans une chronique précédente, je partais avec un très large a priori contre ce livre et son auteur.
Et plus Houellebecq le defend, plus j’en veux à ce livre, mais en fait, plus j’en veux à Houllebecq (que je terminerais bien au lance-flamme, mais bref).
Hé bien, tout compte fait, ce n’est pas si mal. Bon, on ne va pas dire que c’est le meilleur livre de l’année ou de quoique ce soit, d’ailleurs. Mais c’est interessant.
C’est bien ecrit, avec ce ton de cynisme à la mode, ou encore d’ironie méchante que sait également pratiquer Houllebecq. Quand on comprend que l’ensemble du bouquin va être sur ce ton, on se dit que ce sera un peu fatiguant, mais pas trop.
En terme de dénonciation, de prise de risque… bon, faut pas non plus exagérer. Vous lisez le Diplo pendant 3 mois et vous avez une idée bien plus édifiante de l’empire de l’argent et des entreprises qui dirigent le monde.
On découvre en effet le monde de la pub et comment le consommateur est méprisé. Toutefois, j’ai du mal à plaindre le pauvre petit pubeux depressif avec ses 300 KF par mois. S’il a une faible estime de lui meme en gagnant autant avec ce métier, il pourrait être fraiseur outilleur à Renault Flin, par exemple, à la place.
La fin du roman glisse dans la « fable », peut être pour adoucir, peut être pour s’éloigner de l’autobiographie. C’est un peu dommage, pour moi, ca ne sert à rien dans ce livre.
Bref, si vous voulez une conclusion : c’est interessant, c’est bien ecrit. Ce n’est pas un raz de marée, un seïsme, une découverte, ni une preuve de courage… on va dire un pamphlet. Je reconnais tout de meme que ce livre donne occupe un peu l’esprit quand on l’a fini.
Métaphysisque des Tubes d’Amélie Notomb
Meme si elle est un peu tête à claque en interview, je me suis toujours dit qu’elle ecrivait surement bien.
En effet, elle ecrit très très bien. Elle raconte la ses souvenirs de prime enfance, au japon, entre 2 et 3 ans. Peu importe de savoir si tout est vrai (comme elle le prétend) ou si la plupart est affabulé (ce qui est probable). Il faut prendre cette histoire au premier degré, avec humour et décontraction. J’ai trouvé ca sympa, rapide à lire, agréable et drole. Vraiment, je le conseille à quelqu’un qui aurait 2 heures à combler. C’est aussi rapide à lire que 99F mais finalement plus agréable et plus jouissif.
Le chat qui volait une banque de Lilian Jacskon Braun
C’est le dernier sorti. Autant j’avais trouvé l’avant dernier rigolo, finalement, autant celui la m’a profondément ennuyé. Bon, on retrouve toujours le comté Moose, ses habitants qu’on connait bien, ses petites habitudes… L’enquête policière est de plus en plus anecdotique, meme les chats ne sont plus à la hauteur. Peu d’histoire, peu de nouveauté, bref, ce chat la ne sert à rien.
Noir roman de Viviane Moore
C’est un livre que je n’ai pas fini, c’est dire, mais j’en parle quand meme parce que je pense qu’il plaira au joueurs de Hurlement et maitre de jeu qui cherche de l’inspi moyenageuse. C’est un polar dans les règles de l’art. Moins « histoire de vieille dame » que les aventures de Cadfael mais bien moins attachant aussi.
Moi, le moyen age ne me fascine pas (je fais un peu d’overdose) et le moyen-age un chouilla glamour m’ennerve. Il reste que l’intrigue est intéressante et jouable. Si je ne m’étais pas à ce point désintéressée du héros, je l’aurais peut etre fini.
Je veux dire par la que ce n’est pas un mauvais bouquin, c’est juste un genre pas pour moi.
Et sinon, je ne vous dis pas ce qui se passe dans Urgences, terrible !