Kro

Memento avec Carie-Ann Moss

Les rois du désert avec Georges Cloney

Ester Kahn

Harry Potter et la coupe de feu

Memento avec Carie-Ann Moss (ou quelque soit son nom, la fille qui joue Trinity dans Matrix) et un mec que je sais pas qui c’est mais il ressemble à Brad Pitt et il se balade torse nu la moité du film (alors que Trinity, non,
désolée)

C’est un film étonnant, parce qu’à l’envers.
Je m’explique.
Le film commence quand Lenny, le héros, tue Teddy, un moustachu.
Voilà comment l’histoire finit. La scène qui suit raconte la scène d’avant :
ce qui s’est passé juste avant qu’il ne tue Teddy. Et la scène suivante se place elle aussi juste encore avant, avec des scènes identiques au point de jonction pour qu’on puisse recoller les morceaux.
Pourquoi ce montage bizarre ? Parce que Lenny, suite à un traumatisme, a perdu toute mémoire immédiate. Si une conversasion dure plus de 10 min, il en a oublié le début. Il se souvient de tout, jusqu’à l’accident qui lui a fait perdre la mémoire. Deux mecs se sont introduits chez lui et ont violé puis tué sa femme. La police n’a rien fait, il a alors décidé de se venger.
Alors, il tatoue sur son corps les éléments de son enquête, prend des photos de tout le monde, note au dos qui ils sont, ce qu’il doit en penser et il cherche le mystérieux John G. qui a tué sa femme. Il s’est conditioné, fonctionne par automatisme et enquête.
Le montage à rebours du film nous fait nous demander à chaque instant : mais qu’est-ce qu’il fout la ? puisqu’on n’aura la raison du début de la séquence à la fin de la séquence d’après. Nous sommes donc dans la même situation que Lenny, qui se demande ca sans arret (qui c’est ? qu’est-ce que je fous là ?) Je ne vous cache pas qu’il faut une certaine attention pour suivre ce film (mieux vaut ne pas repasser) mais cet exercice de style vaut le détour, parce que outre l’idée de film à rebours, les noeuds de l’enquête qu’on découvre avec Lenny, puisqu’il les a oublié à chaque fois, sont bien pensés aussi.

Les rois du désert avec Georges Cloney
Fin de la guerre du Golfe. La plupart des GI ont vu, eux aussi la guerre à la télé. Ils ont gagné sans être sorti du camp, ils n’ont jamais combattu et sont heureux, se pintent la gueule.
Les irakiens se rendent, les GIs pratiquent un racisme anti-arabe bien ordinaire, bref, ce sont de gros boeufs.
Un groupe de GI tombe sur un plan irakien indiquant où Saddam a planqué l’or du Koweit. Ils partent donc le recupérer pour leur compte. C’est toujours la fête, on a gagné, on est les américians, les plus forts du monde et en plus, on va être riche.
A leur tête, Doug (Cloney, bien sur), des forces spéciales, à quelques mois de la retraite, qui lui a déjà fait la guerre pour de vrai et en a un peu plus dans le ciboulot que les autres (mais c’est pas dur).
Ils arrivent dans un village et ils n’y comprennent rien. Les soldats irakiens se rendent sans problème mais par contre, ils maltraitent et affament leurs propres civils. Comme leur explique Doug, Bush a dit aux irakiens de se révolter contre Saddam. Certains l’ont fait. Maintenant que la guerre est gagnée, Bush s’en fout, des insurgés. Et les soldats se vengent.

Mais on s’en fout, hein ? On est fort, on est américain et on vient chercher l’or.

Et puis, quand même, un gramme d’humanité germe dans leur cerveau épais et ils vont se mettre à aider ces insurgés, contre l’avis de l’armée américaine.
Ils vont se rendre compte aussi que le soldat irakien de base a été entrainé par les US au moment de la guerre iran-irak, qu’il est dans l’armée parce qu’il n’a pas le choix. Et que lui aussi, aimerait bien vivre en paix avec sa famille. Les irakiens, quoiqu’arabe, sont des êtres humains.
C’est pas toujours subtile comme message, mais le film ne se prend pas au sérieux, alors ca passe. Ce coté pas sérieux d’ailleurs fera probablement mieux passer aussi le message chez ces braves ricains. C’est pas mal, comme film.

Ester Kahn
Important : savoir reconnaitre un film de repassage quand on en voit un.
Alors, Ester Kahn, jeune juive dans une communauté d’angleterre, passe sansintervenir à travers la vie de sa famille, à la fois rebelle et hébétée (c’est pas si simple, d’avoir l’air à la fois rebel et hébété, à mon avis, ce n’est même pas possible. Heureusement, l’actrice joue mal, elle a donc un air de n’importe qui peut passer.) Ester, qui ne ressent rien, qui est en conflit avec sa mère, rêve d’être actrice. Elle trouve un petit role et puis, elle commence à grimper. Elle devient la protégée d’un vieux comédien qui lui donne des cours (elle a toujours l’air aussi hébété, mais les gens disent qu’elle a de la présence).
Finalement, le vieux comédien lui dit qu’elle doit ressentir les passions qu’elle joue et pour cela, qu’elle aille coucher avec quelqu’un. Ce qu’elle fait, dans le but d’être une meilleure actrice. Bon, comme c’est pas un film orignal, elle en tombe amoureuse.
Grace à son amant, elle décrouche un premier rôle. A la répétition on trouve qu’elle joue bien. C’est possible, à condition qu’il y ai écrit : air hébété sur toutes les répliques.
C’est environ par là que j’ai fini mon repassage.
Alors, ensuite, son copain se met à coucher avec une danseuse. Elle refuse de jouer s’il est dans la salle avec elle. Elle a même un sursaut de colère qui m’a fait hausser les paupières.
Ensuite, elle tente de se suicider l’air hébété en mangeant du verre.
Heureusement, toute la troupe de théâtre est super gentil avec elle, alors qu’elle risque de faire tout foirer la pière. Mais tout le monde comprend, allons, perdre la recette d’une soirée, c’est pas grave, hein, Ester a l’air malheureusement hébété.
Moi même, je me demande si je vais boire l’eau du fer, ou si je vais rester l’air hébété devant ma télé.
Heureusement, Pounet m’a sauvé en zappant.

Harry Potter et la coupe de feu
Bon, voyez-vous, je prends beaucoup moins le métro. Donc, je lis beaucoup moins.
Alors, ce tompe 4…
Il est inégal, un peu long, souvent. L’histoire est sympa, mais tout de même, une chose désagréable. L’auteur barbote un peu dans les stéréotypes faciles. Un tournoi de sorcier est organisé à Poudlard et les délégations d’autres écoles sont là pour concourir.
Les français sont snob et méprisant. Les russes sont cruels. Les filles gloussent à l’approche des garçons. Un peu facile tout ca. On avait eu mieux.
Le suspens est bon comme d’habitude. Mais il y a une incoherence dans le dénouement qui gâche un peu le boulot.
J’ai eu l’impression que l’auteure avait fait moins d’effort avec celui là.
Néanmoins, Harry grandit. Il a maintenant 14 ans.
L’histoire est plus sinistre, la victoire est moins éclatante (déjà dans le 3…), bref, l’histoire grandit elle aussi comme le héro. Pas mal.
Je lirai le 5 quand il sortira.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.