L’histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Le voyage de Chihiro
Jack the ripper
Benabar et associé, le premier
BD : Vagabon de Takehiko Inoué
Film : 15 août
L’histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Petersen est un metteur en scène surtout connu pour des films qui font Biiip Biiip dans une lumière rouge sous l’eau avec des torpilles allemandes ou russes autour.
La, bien sûr, rien à voir.
C’est une joli histoire d’un petit garçon maigrichon, qui a perdu sa maman, qui est racketté à l’école et qui se réfugie dans les livres. Mais voilà que chez un vieux bibliothécaire, il trouve un livre bizarre, un livre qui parle d’un monde enchanté appelé Fantasia. Au fur et à mesure qu’il découvre l’histoire d’Atreyu qui tente de sauver Fantasia dévoré par le néant, il s’aperçoit qu’il peut agir sur l’histoire.
(vous avez tous lu le bouquin de Ende étant gosse, non ?)
C’est mignon, pas tellement vieilli, finalement, plein de personnages bizarres, ce n’est pas très dôle, ou très beau ou très fantaisiste ou très quoique ce soit.
C’est gentil, joli et merveilleux.
Élise a adoré.
Le voyage de Chihiro
J’aime pas les mangas (à part Goldorak).
J’ai pas aimé Jin-rho
J’ai trouvé très moyen « Perfect blue »
J’ai pas du tout accroché au « Tombeau des lucioles »
J’ai certes aimé Ghost in the shell, mais bon, c’est du cyberpunk, c’est un peu spécial.
Je n’ai pas vu encore Princesse Mononoke et Mon voisin Totoro.
Et on m’a traîné voir Chihiro et en VO en plus.
Si.
et j’ai beaucoup aimé.
Chihiro, c’est Alice au pays des merveilles japonais.
Chihiro qui a 8 ans, et ses parents déménagent dans une autre ville. Chihiro boude.
Ils arrivent du côté de leur nouveau village et tombent sur un vieux parc d’attraction abandonné. Chihiro met en garde ses parents, elle sent qu’il y a qqch, elle a peur, mais ils n’écoutent rien. Dans cette ville fantome, ils tombent soudain sur un stand bien garni de nourriture. Ses parents se servent, mangent… et se transforment en porc. Suite à quoi, la ville se remplit de personnages bizarres et merveilleux. Comment Chihiro va-t-elle sauver ses parents ?
Bon, les visages mangas, triangulaires avec des grands yeux et aux expressions exagérées sont toujours aussi insupportables. Mais dans un sens, ça donne à penser sur la façon dont nous nous représentons les visages dans notre civilisation occidentale et comment les japonais se les représentent, exagérément expressif alors qu’ils ne montrent pas leur sentiment. Bref, je sais pas, j’ai pas fait d’études, j’y connais rien en dessin, mais bon.
Pouf pouf revenons à Chihiro.
C’est très joli, c’est plein d’invention, ça ne se prend pas au sérieux (y’a des petites bêtes rigolotes). Et surtout, ça ne tente pas d’expliquer le monde dans un grand plan. Et finalement, c’est rafraîchissant. Vraiment pour toutes ces inventions fantaisistes, Le voyage de Chihiro est fantastique.
Élise adorera… mais dans 4 ou 5 ans.
8Jack the ripper
C’est vraiment bien. J’ai rien à ajouter à ce que j’ai dit avant. Si, le site, si vous voulez en avoir un avant goût.
http://jack.ripper.free.fr/
Benabar et associé, le premier
Bon, ben c’est le premier. On reconnaît bien son goût pour les cuivres dans l’accompagnement. Les paroles sont certes amusantes, mais ça mériterait d’être bosser encore un peu.
Un résultat pas désagréable, mais pas indispensable.
BD : Vagabon de Takehiko InouéAlors, je vous préviens, c’est un manga.
Vous savez, ces petits livrets qui se lisent à l’envers. Sachant qu’il m’a fallu un moment pour comprendre que l’interieur aussi se lisait à l’envers, soit les cases de droite à gauche. Au debut, je trouvais l’histoire mal montée.
Bien.
C’est l’histoire (à l’envers) de deux jeunes hommes partis à l’aventure à la guerre et laissés pour mort sur le champ de bataille. (Même le samouraï / courbe l’oreille / quelle chaleur). Comment ils se soutiennent etc. Sachant que l’un des deux, ma foi, est drolement fort.
Disons le, les dessins sont magnifiques. L’histoire n’est pas inintéressante. Après, la façon dont le scénar avance ne me convainc pas toujours. La façon de dessiner les scènes de combat est particulière dans le sens où il dessine tout le combat, pratiquement passe par passe, en somme.
Je ne suis pas fan, mais bon, je comprends qu’il y en ait.
C’est pas mal, j’en ferais pas une consommation abusive mais bon, pas inintéressant du tout, au moins pour les dessins.
15 août avec Daroussin, Berry et … ?
Alors, on pouvait s’attendre au pire. Voilà le thème :
3 hommes vont rejoindre leurs femmes à la Baule avec les gosses (sauf Daroussin qui n’a pas de gosse main un chien). Berry ne vient que pour quitter sa femme, d’ailleurs. Daroussin veut pas de gosse, il a un chien. Et le 3e est un brave type mais il a à peu près de même age que ses mômes.
Arrivés à la maison, ils découvrent que leurs femmes sont parties en vacances et les laissent s’occuper des gosses.
A partir de là, on peut faire lourd, mais lourd… Vous imaginez bien…
Mais voilà, c’est drôle. Tout d’abord, ils sont quand même bien cons, les maris, et le film ne les excuse pas. Il faut que ce soit la gamine ado de Berry qui leur explique pourquoi leurs femmes sont partis. Ensuite, ils s’angoissent.
Ils se mettent à lire le bouquin de féminisme tarte qu’ont lu leurs femmes, à faire les tests dans Elle… A faire la lessive aussi (vous savez, avec cet amusant cube blanc qui vibre quand on appuie sur le bouton) etc Et donc, c’est drôle. Pour la fin, on craint le pire. On sait bien que les femmes vont revenir. Est-ce qu’ils vont nous tartiner long comme le bras de happy end conjugal ? Et bien, même la fin s’en tire bien. Donc, 15 août qui aurait pu être bourré de clichés lourds… est quand même plein de clichés, mais drôle, et servi quand même par 3 bons acteurs.