Liberté Oléron avec et de Podalides
The cell avec Jennifer Lopez
Apparence avec Harrisson Ford et Michelle Pfeiffer de Robert Zemeckis
Liberté Oléron avec et de Podalides (pas Bruno, l’autre)
Une joyeuse famille de 4 garçons part en vacances comme tous les ans sur l’ile d’Oléron. Une fois que le père a eu gonflé pendant le générique les 16 bouées, bateaux, canards, dauphins et autres bidules de bain, il s’ennuie désespérément sur la plage. Alors, comme tous les jours, il gonfle des trucs qui flottent en se disant que décidément, il s’ennuit. Il décide enfin de s’acheter un bateau. C’est là que ses pulsions de tyran domestique vont prendre toutes leur dimension sous l’air blasé de ses gamins (surtout les
ados) et l’air soumis (malheureusement) de sa femme. Parce que quand même, s’il est tellement maladroit qu’il en est parfois attachant, quel abruti.
Un film avec plein de truc sympa, des personnages et des répliques franchement drôles, par exemple, Bruno Podalides (celui la, donc, pas
l’autre) qui joue un mécanicien de bateau, extrèmement doué pour jargonner à partir de 200 termes techniques totalement incompréhensibles. L’autre Podalides qui tente désespérement de faire un noeud de chaise… tente de le remplacer par le noeud de cravate, puis après avoir du rattrapper son bateau, se remet au noeud de chaise : « un arbre, un trou au pied de l’arbre, le serpent sort du trou, croise un petit singe… » Mais que fait-il là, ce singe ? (les connaisseurs en noeud de chaise apprécieront) Toutefois, j’ai trouvé l’ensemble un peu long (j’aurai du repasser) et la fin vire vraiment au n’importe quoi hystérique pas plausible. C’est dommage.
The cell avec Jennifer Lopez
Jennifer Lopes est jolie, surtout dans elle dort la nuit avec son rouge à lèvre shine effet mouillé.
Elle joue, ma foi, correctement, dans le registre douceur-effarouchée-mais-au-fond-très-forte.
Ensuite autour d’elle, il y a un scénar de type « Docteur Chestel » pour ceux qui connaissent le JDR.
Un « serail » killer bien givré enlève des femmes pour les noyer.
Il est capturé mais dans le coma alors que sa dernière victime va mourir dans la soirée si on ne sait pas ou elle est.
Jennifer Lopes est psy. Elle a une machine qui lui permet de rentrer dans la tête des gens. Le FBI lui propose d’aller chercher l’info dans la tête du dingue.
Et donc, elle y va.
Soyons cool, parlons tout de suite des bon points de ce film : les décors et image de synthèse. Non seulement ils sont réussi, mais en plus, ils sont beau et orignaux.
Voilà.
Ensuite, ben, le scénar est un peu ridicule, faut le reconnaître. Tout d’abord, cet espèce de manie américaine qui nous fait croire que le pire danger, c’est le serial killer et qu’il y en a plein. Allons allons.
Ensuite, la crédibilité de celui-là ne tient la route que pour hollywood.
Vraissemblance 0. tout est conçu pour le suspens, le timing, les effets.
Crédibilité nulle. Tout est fait aussi pour faire des fantasmes de dingues pervers élégant et imaginatif. C’est incroyable la richesse intérieure et l’esthétique chez les serials killer.
Le scénar est une affigeante banalité, puisque bien sur, comme tout est là pour le servir, tout est téléphoné de bout en bout. Pas un gramme de surprise, de la psychologie niveau playboy.
Donc, à la question : Jennifer Lopez est-elle une bonne actrice ? La réponse est : je sais pas, faudrait qu’elle fasse un film, pas un clip entrecoupé de bande annonce pour le FBI.
Apparence avec Harrisson Ford et Michelle Pfeiffer de Robert Zemeckis
Un gentil couple s’installe dans une maison. Pendant que le mari passe sa journée à préparer un cycle de conférence super important, sa femme rode dans la maison. Or des manifestations bizarres se produisent.
Elle est persuadé que le voisin a tué sa femme.
Là je vous ai raconté le début.
Peu intéressant, mou, rien de spécial. Les acteurs, pourtant bons, jouent aucune conviction. C’est plat, conventionnel, on s’ennuie.
Et puis, deuxième partie, ca se réveille enfin. Les acteurs n’y croient pas plus, ils s’emmerdent depuis le début, il en ont un peu marre, faut comprendre. Mais le scénar a plus de corps. La fin est même meilleure qu’attendue, avec un peu de suspens. Donc ce n’est pas un grand film, mais bon, ca se regarde.
« Dieu doit aimer les gens ordinaires, il en a fait tellement » — Abraham Lincoln