Muséum de Lyon :
L’expo : Fantaisies au Harem et nouvelles Schéhérazade
Casting restau à Lyon
Muséum de Lyon :
L’expo : Fantaisies au Harem et nouvelles Schéhérazade
« Le mot harem vient de haram, ce qui signifie « ce qui est illicite, ce que la loi religieuse interdit », par opposition à halal, « ce qui est permis ». En tant qu’institution familiale, le harem constitue un espace privé strictement codifié, dont les règles doivent être respectées, et où la femme est enfermée afin de pouvoir être contrôlée, car elle fragiliserait et altérerait les émotions et les raisonnements masculins. Son confinement en fait une ennemie puisque l’on enferme ce qui constitue un danger. En revanche, selon la perception occidentale, le harem est la projection d’une fantaisie, d’un désir et, en définitive, de l’imaginaire. Un espace vide dans lequel projeter les rêves. Sans restriction ni interdiction, la femme qui l’habite se convertit en objet de plaisir sexuel et paraît heureuse dans son enfermement. »
http://www.museum-lyon.org/expo_temporaires/harem/harem_accueil.htm
Nous étions à une journée thématique s’intitulant : « Le corps au féminin »
Perceptions et symboliques, soins et esthétiques.
Nous avons commencé par le spychanalyste Jean-Michel Hirt nous a montré comment les femmes étaient représentées dans le Coran et les 1001 nuits, sous la forme de la mère, la vierge et l’amante, avec le sens multiple et ambiguë de vierge, qui n’a, en fait, rien à voir avec une virginité sexuelle, mais une pureté face à Dieu. Description peut être un peu trop factuelle et pas assez critique… disons, ce n’était pas une analyse féministe du Coran et des 1001 nuits mais une présentation assez neutre. C’est aussi un angle intéressant.
Petite histoire du corps des femmes en France
Comment a-t-il été perçu et façonné jusqu’à son image contemporaine ? Comment les pratiques ont-elle modelé ce corps ? Par Catherine ORMEN L’histoire de la mode occidentale qui suit 3 grandes préoccupations :
– faire oublier le caractère bestiale de la femme
– masquer le vieillissement et l’approche de la mort
– faire rentrer la femme dans son rôle social.
Nous avons pu voir toutes les solutions pour contraindre le corps (le corset par exemple) et comment les femmes ont finalement avalé leur corset avec la quête de l’extrême minceur. Nous aurions aimé un parallèle avec l’orient.
Dans l’intimité du hammam, espace de soins et de liberté
D’hier à aujourd’hui, une pratique du corps dédiée à la beauté et au bien-être. Quel impact au plan psychologique et social pour les femmes ? Par Ariella Rothberg, ethnologue Le hammam : comment ça se passe, ce qu’on y fait, ce qu’on y dit, le rôle social du hammam pour des femmes qui ne sortent jamais de chez elles : un lieu ou on parle, où on planifie des mariages, où on se détend…
On nous a projeté le film d’animation « Hamman » de Florence Miailhe, qui est une vraie merveille.
Puis, je n’ai pas assisté pour cause d’attaque de migraine à : Djamila Henni-Chebra, chorégraphe et professeur de danse à Lyon La danse orientale : une maîtrise de la sensualité De la maison à la scène, histoires et formes de la danse orientale. Comment le corps est à la fois mis en valeur et maîtrisé dans le solo féminin ?
Enfin, Quand le cinéma montre les femmes d’Orient
La mise en scène et ses enjeux, de la vision orientaliste du cinéma colonial français aux représentations de femmes cinéastes contemporaines. Par Nicole Foucher, maître de conférence Mode et Cinéma, Université Lyon 2 avec des extraits de La Bandera, de Pépé le moko, on a vu le discours colonialiste et machiste des années 30. Mais quand les femmes se sont mêlées de cinéma et particulièrement, les femmes orientales, dans Les silences du palais, La saison des hommes, ou Samia, les discours et représentations changent.
Très intéressant aussi l’exposition : on voit tous les fantasmes projetés par les artistes occidentaux sur des harems qu’ils n’ont bien sûr jamais vu, les peintures d’Odalisques passives et alanguies… Ces peintures sont mise en perspective avec des oeuvres d’artistes turques qui représentaient la réalité du harem. L’expo se termine sur des représentations contemporaines de femmes d’orient, par des artistes qui sont aussi des femmes d’orient. Avoir parcouru la première partie « historique » de l’expo permet de comprendre mieux le travail et les représentations d’aujourd’hui. Enfin, toute une pièce est consacrée à Shéhérazade et ses contes, qui a arrêté les actes d’un meurtrier et ramené la justice grâce au verbe… une grande héroïne, une grande figure féminine positive de la culture arabe.
Casting restau à Lyon
Vous savez, trouver à manger à Lyon, c’est toujours un sketch pas possible, je ne sais pas bien pourquoi. Donc, quelques restau ont été passé en revu pour cet occasion :
Le petit persan : près des Terreaux
Il était ouvert, miracle, et avait de la place, re-miracle.
Toujours très bon : brochette de viande hachée, riz safrané, flan parfumé aux épices, etc. Le rapport qualité prix reste bon mais plus aussi exceptionnel qu’avant : moins de qualité pour plus cher.
Les jardins de Berthe : du côté du métro Ampère
50 salades différentes, autant dire qu’il y a de quoi faire originale ! Des salades de taille franchement conséquante, est très bonne. La salle est un peu sonore, si on vient en groupe et qu’on espère tous s’entendre.
Le Pirate : rue du buf
Un nouveau restau au look sympa. On n’a pas testé, car il n’était pas assez variés : quelques plats français classiques et aussi menu tartiflette + dessert.
Les Fables : métro ampère, en face des jardins de Berthe
Déco très sympa avec une vache à l’envers au plafond : on ira là la prochaine fois que Meuline viendra avec nous. On a choisi le jardin de Berthe pour des raisons de prix. (chez Berthe, on peut s’en tirer pour 8 euro. Aux Fables, par vraiment en dessous de 10). Mais ce restau à l’air prometteur.
« Oups, another hair
Ball. Sorry; guess I’m having
A bad hair ball day. »
Cat Haiku by Deborah Coates