Les Weepers Circus sur France Inter
Les victoires de la musique
Je me tue à vous dire que les vacances, c’est dangereux.
Ca vous amène à faire vraiment n’importe quoi.
Tiens, par exemple, regarder les victoires de la musique.
Qui l’aurait cru, hein ?
Les Weepers Circus sur France Inter
Ecouter sur un poste avec une réception pourrie, en pensant quand même qu’à
la maison, y’a la radio numérique sur 5.1
Mais le poste qui fait crrrcrrr a un côté « Etudiant nostalgique »,
finalement, en vacances on fait des trucs pas croyables.
On apprend comment les Weepers ont rencontré Olivia Ruiz de la StarAc, pour
lui faire une chanson et ensuite, en l’invitant sur leur album (c’est elle,
la Renarde).
(Quand meme, ils ont fait un peu la gueule, quand elle les a invité au
concert de la StarAc, le genre : « je comprends pas, où a-t-on déconné,
normalement, avec ce qu’on fait, on était bien à l’abri… »)
Après, difficile que je vous parle de la qualité de l’interprétation, hein,
vu la qualité de la réception. Ca a juste donné envie de les revoir en
concert.
Les victoires de la musique
Je me tue à vous dire que les vacances, c’est dangereux.
Ca vous amène à faire vraiment n’importe quoi.
Tiens, par exemple, regarder les victoires de la musique.
Qui l’aurait cru, hein ?
Après une Kro shampoing, une kro show bizz à la télé.
Enfin, bref, assumons ses contradictions.
Alors, qu’avons-nous vu ?
Renaud qui chante piteusement avec la voix éraillée une chanson « d’hommage »
de son dernier album.
Kyo, une bande de gosses qui chante une bluette agréable. Ils viennent de St
Germain, ils font un peu voyous propres… non, mignons. Vont pas
révolutionner la musique.
Ensuite, on a eu Bénabar, qui est venu faire une prestation neutre et
convenable sur « Je suis de celle… ».
Ensuite, je dois dire que j’ai ressenti une vive émotion en voyant « Les
Wampas ».
Si, les Wampas aux Victoires de la musique. Comme je vous le dis.
Hier, j’ai appris qu’on avait eu les Weepers Circus à la StarAc, je pensais
que plus rien ne me surprendrai…
Donc, Didier Wampas (punk not dead) en boa rose qui vient bondir partout en
chantant : « Si j’avais le portefeuille de Manu Chao ». Parfois (très
rarement), je me dis que je rate quelque chose en regardant jamais la télé.
Faut noter l’air emprunté de JL Delarue quand il a eu l’impression que
Didier Wampas allait lui rouler une pelle. Et Guillaume Durant qui semble
avoir avalé un cintre, en post présentant l’album des Wampas qu’il qualifie
de « très drole » en ayant l’air d’annoncer la mort d’Eddy Barclay, pendant
que le punk bondissant faisait des WAOUH WAOUH partout dans le micro.
Focément, après, Laurent Voulzy, ca relaxe tellement qu’on se demande si la
télé n’a pas été malencontreusement éteinte.
Ensuite, Mickey 3D, que j’imaginais en minet branchouille alors qu’ils
viennent de St Etienne, avec le maillot de l’équipe signé Manu-France. Ils
chantent Respire qui est quand même une bien belle réussite.
Ils la rechanteront à la fin, en tant que meilleure chanson de l’année, en
changeant un peu les paroles pour en mettre une bonne derrière les oreilles
à Raffarin.
Ils m’ont fait un très bon effet.
Bon, je vous parle pas de tout, Calogero et Diam’s, je m’en fous.
Bon, intermède.
Je peux vous dire que tout le monde vient remercier tout le monde : la
maison de disque le public, le monde le reste et surtout, surtout : papa et
maman. Le rock, un vrai truc de rebel. Bon, je dis pas, moi aussi j’aime
bien mon papa et ma maman. Je fais pas de rock, je fais des Kros. Et
d’ailleurs, j’en profite pour saluer mon papa et ma maman qui me lisent, na
!
Didier Wampaaaassss, reviennnnnt !!!
Cali : 35 kg tout mouillé, un air de Sacha Distel. Mais j’aime bien sa
chanson (C’est quand le bonheur… ?)
Corneille que je ne connaissais pas et qui mérite peut être bien,
finalement.
Mention spécial à Yann Tiersen, qui fait une tête d’enterrement quand il
apprend qu’il doit venir sur scène, parce qu’il a gagné un prix pour la
musique de Good bye Lenin. Mais en fait, on comprend pourquoi. Il sort son
papier et nous fait un speech pour défendre le mouvement des chercheurs,
enseignants et intermittents. Et sachant comme il est timide, je l’imaginais
bien mourir de peur en montant les marches.
M en concert… J’arrive pas à savoir si j’aime bien.
Ca m’intrigue on va dire. En tout là, son look pseudo crooner ridicule
m’amuse.
Emilie Simon, alors, ça, c’est une surprise. Elle chante un truc qui
ressemble à une bluette électronique fort sympa. Mais attention, faut la
voir. D’abord, elle a une extraordinaire robe araignée. Ensuite, c’est une
geekette. sisisi. Version Cyberpunkette. Elle vient avec un amplificateur
d’effets sur le bras pour moduler sa voix au fur et à mesure. Et les autres
instruments autour sont tout aussi électroniques… Elle m’a rappelée les
Djettes électroniques des Digitales.
C’est dur de passer ensuite à Dyonisos. Décidement, je les trouve crétin.
Musicalement, je dis pas, y’a surement un truc, mais leurs paroles sont
idiotes. Alors, ca me gène.
Quant au leader, abatez-le, visiblement, il souffre.
Mention spéciale aussi pour Valérie Lagrange que je ne connais pas, qui a lu
un texte fort engagé et même révolutionnaire, anti profit, anti répression,
un très bon texte.
Tété, « à la faveur de l’automne » : un garçon qui a grandi à St Dizier…
Encore un résilient…
Bon, sérieux, j’espère que vous êtes épatés par ma culture variétés. Ben,
moi aussi. Alors, c’est une culture purement « Le Mouv, le Mouuuuv », et c’est
assez logique, car Le Mouv’ c’est une radio FM de Radio France. Avec des
Victoires de la musique sur France 2 retransmise sur France Inter… mhmm,
vous me voyez venir ?
Notez, on échappe à Nolwenn et à toute ces zorribles choses que je ne
connais pas, Dieu m’en préserve, merci.
N’empêche, c’est limite consanguin, ces Victoires…