Master and Commander, le making of
Le sens de la vie par les Monty Python
Survivant de Chuck Palahniuk
Master and Commander : addendum
2 personnes me l’ont fait remarqué avec raison : dans Master & Commander, il y a un personnage important, c’est celui du médecin qui part sur le bateau et qui est ami avec le commandant.
Je ne sais pas pourquoi je n’en ai pas parlé, alors que c’était mon personnage préféré. L’histoire de leur amitié, pas toujours simple, est très intéressante. Elle semble structurer la série de romans de Patrick O’Brian d’où est tiré le film. Il n’est pas impossible que je m’en lise un ou deux. Même si les guerres napoléonienne et la flibuste ne m’interesse pas plus que ça, y’a quelque chose qui me tente dans ces histoires.
Quant au making of de ce film, c’est un peu toujours le même passage de brosse : on est tous géniaux, on a fait un film extra, c’est plus plus grand moment de ma vie.
Ce qui est intéressant ici, c’est de voir comment ils ont équipé le bateau, comment ils en ont construit un pour les besoins du film et la mise en place de l’ensemble.
Le sens de la vie par les Monty Python
Ben, je ne l’avais jamais vu.
Etonnant, pas vrai ?
Un film à sketch, une sorte de flying Circus géant, autour du thème : quel est le sens de la vie. On commence à la naissance, pour finir à la mort, en passant par des poissons stupides dans un bocal.
C’est drôle, c’est du Python.
C’est dans le sens de la vie où on trouve en particulier ce fameux sketch avec une chanson qui glorifie le sperme catholique.
Survivant de Chuck Palahniuk
Palaniuk est l’auteur Fight club qui est un livre orginal, mal écrit et mal traduit d’où on a tiré un film intriguant et que je trouve réussi.
Par curiosité, j’ai voulu tenter un deuxième livre de lui.
Survivant est l’histoire d’un rescapé d’une secte qui avait prévu de se suicider en masse. Inadapté à la vie, incapable d’avoir une vie sexuelle, toujours attiré par la mort (la sienne ou celle des autres), il se perd un moment dans la célébrité : pour exister, selon le principe : « il faut que tu sois célèbre. »
On pourrait dire que ce livre propose avec la finesse d’un panzer une réflexion sur l’endoctrinement religieux, le pouvoir des médias, la futilité de la société de consommation, la perte des valeurs et des repères dans le monde moderne, la vacuité du sexe rendu tabou.
De grandes ambitions, mais pas vraiment les moyens. Palahniuk a effectivement des idées saugrenues et on pourrait se prendre au jeu de l’humour, s’il y avait un peu plus de talent pour écrire. C’est encore un livre énervé, écrit dans l’urgence. Ca passe avec Fight club, mais ca ne passe pas 2 fois. La deuxième fois, ca fait bâclé. En outre, il y a un côté « poseur », un côté snob de « j’ai compris la vie » qu’on trouve aussi chez les écrivains branchouilles parisiens et qui m’enerve pareillement.
Ce livre, même mal écrit, aurait pu être sinistre, marquant, dérangeant. Il est convenu, c’est dommage et finalement ennuyeux.