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L’Avano

La 10e saison d’Urgences

La 11e saison de NWPD blue

Bénabar en concert

Lost in la Mancha

Full frontal

L’Avano
Parmi les restaus vendéens, j’en avais oublié un : l’Avano se situe au début de la rue piétonne, près du petit parc de jeu, ce qui plait indiscutablement à Leirnette. Restaurant poisson et fruit de mer, mais aussi des salades et des plats classiques.
Le plateau de fruits de mer a été chaleureusement validé. La raie aux salicornes aussi. Leurs salades sont bonnes, inventives et bien conçues, à la différence de la crèperie en face, qui fait de bonnes crèpes, mais des salades « fourre-tout » sans inspiration. Une ambiance agréable, un serveur qui ressemble vaguement à Georges Clooney… bref, une bonne adresse.

La 10e saison d’Urgences
Et voilà, c’est reparti pour un tour. Urgences, la série increvable qui énerve les infirmières est de retour.
On va commencer par une photo nostalgie : ils ont tous quitté la série, et quand même, ça nous manque :

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Nous avions laissé Kovacz, le beau serbo-croate, au Congo. Carter revenait, rempli de rédemption pour se faire pardonner d’Abby, Susan saute son amant rencontré en blind date dès qu’elle a 5 min, Pratt et Chen se font la gueule à cause d’une nouvelle externe, Romano, quoi que diminué, est toujours aussi gueulard.
Malgré tout ces bons ingrédients, ya un truc qui ne prend pas dans la sauce. D’une part, on dégouline dans des thèmes comme : je m’étais détourné de Dieu, mais j’y reviens et Dieu me sauve, et moi, je cherche un sens à ma vie et je le trouve dans la souffrance des autres. C’est un peu lourd. Ensuite, les éternelles recombinaisons de qui couche avec qui, pendant que de temps à autres, on soigne un malade, ça vire chiant.
Bref, on verra la semaine prochaine, je ne jure de rien.

La 11e saison de NWPD blue
Bon, nous sommes d’accord, NYPD Blue ne serait jamais plus aussi bien que du temps de l’inspecteur Simone.

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Sipowicz a usé un tel nombre de partenaires, qu’on a du mal à s’attacher au nouveau. D’ailleurs, par rapport à la saison d’avant que j’avais suivi, je ne retrouve plus que ce brave Mellander, toujours aussi coincé.
Sipowicz a changé de copine, c’est une manie dans les feuiletons, et tous les autres acteurs ont changé. Ces 2 premiers épisodes étaient pas mal, meme s’il faut que je m’habitue au nouveau. Sipowicz, toujours égal à lui même, grognon, rentre-dedans, honnête et cette fois, homophobe, mais il est comme ca !

Bénabar en concert

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Maud avait été très déçue, non pas temps par le concert en soi, mais par les commentaires et blagues sexistes de Bénabar qui émaillent le spectacle.
Là, par rapport au récit de Maud, il n’y a que la digression sur « Dis lui ouiiiii ! » qui reste. C’est très supportable. Mais il est vrai qu’en interview, il est souvent sur la frange, comme si faire des blagues de cul, ca rendait super cool. Hey, Bénabar, tu as plus de 30 ans maintenant, faudrait arrêter de glousser en regardant sous les jupes des filles.
Revenons au concert : une prestation sympa, meme s’il danse comme un… je sais pas… ourson, dit-il… marionnette cassée… je sais pas, enfin on va dire, un truc à lui, en tout cas.
Certains remix pas toujours pour le meilleur, mais pas non plus pour le pire. Une voix pas très intéressante, mais qui tient la route. Henri Salvador et Michel Delpech en guest stars.
Un concert correct, mais pas renversant.

Lost in la Mancha de Keith Fulton et Louis Pepe

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Ce film aurait du être le making-of du film de Terry Gilliam : L’homme qui tua Don Quichotte. Mais voilà, tout ce qui a pu foirer a foiré. C’est l’histoire d’une déroute, d’un naufrage, d’une grosse catastrophe. On était parti pour du bon Gilliam, du vrai, avec Jean Rochefort dans le rôle de Don Quichotte (c’est vrai, il était parfait. Il avait même passé 7 mois à apprendre l’anglais) et aussi Johnny Depp et Vanessa Paradis. Les emmerdes s’empilent (je ne vous les raconterai pas, ce serait spoiler) et on voit le film partir en vrille.

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Quel est le parti pris des auteurs ? Je ne sais pas. Mais Gilliam, même aux pires moments, garde un sens de l’humour noir qui le rend fort sympathique. Son premier assisant, très pro, assiste à la déroute et tente d’endiguer le ras de marée de son mieux. Un beau gachis, un coup de malchance, un tournage que Gilliam aurait surement préféré éviter, mais qu’il agrémente tout de même de quelques un de ses célèbres collages au début.
Malheureusement, un flop pareil risque de nous priver de cet excellent metteur en scène pour un moment. En attendant, ce making-of de la déroute est, lui, une réussite.

Full Frontal de Steven Soderbergh
Steven Soderbergh aime les films bizarres et honnêtement, celui là, il faudrait que je le revoie pour prétendre le comprendre.

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Certaines scènes sont tournées au camescope, avec un grain important, et d’autres pas. Nous sommes dans un film ? Sommes nous dans un film qui filme un film ? Difficile de l’établir. Il y a en tout cas un groupe de gens du monde du cinéma qui sont invités à l’anniversaire de Gus (joué par David Duchovny).
Nous assistons à leur journée, avant cet anniversaire : une productrice givrée qui fait passer des entretiens d’embauche aberrants, son mari looser, mais scénariste, une masseuse qui doit avoir un rendez-vous un type rencontré sur internet… le type en question qui a prétendu être peintre et avoir 22 ans, alors qu’il en a 40 et qu’il n’est pas peintre… etc.
Bref, un film vraiment bizarre, qui rappelle Sexe, mensonge et vidéo. Pour dire qu’il est bien ou pas, il faudrait que je le revoie !

et enfin, le site du jour :
http://www.pokia.com/

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