A vendre de Laetitia Masson
Le cirque Gruss
4 Mariages un enterrement
A vendre de Laetitia Masson avec Sandrine Kiberlain
France doit se marier avec l’Indien, patron d’un club de gym et aussi d’une boîte de nuit avec entraîneuses à Marseille. Mais le jour de son mariage, elle disparait. L’Indien met sur l’affaire un ami, détective privé, pour la retrouver.
France est né dans un petit village de champagne pouilleuse (y’a gros à parier que c’est Witry les Reims, d’après les images…)
Elle y étouffe, aimerait s’enfuir. Un amoureux lui fait miroiter un voyage aux Etats-Unis. Elle annonce à ses parents qu’elle va partir. Ses parents s’y attendaient un peu. C’est pour ça qu’ils auraient préféré un fils, pour reprendre la ferme. Alors qu’une fille, ça part toujours. Mais bon, ils l’aiment, hein, de toute façon, ils n’ont qu’elle…
Donc elle part. Mais pas en Amérique car elle voit son amoureux, son fiancée, culbuté une fille lors d’une fête de village. Ca valait quoi, sa promesse ?
A partir de là, elle décide de ne plus se faire avoir : elle sera libre, elle ne devra rien à personne. Pour s’autoriser des sentiments, ou pour s’en libérer, tout se paye. Toute relation passe par un échange d’argent. Elle est femme de ménage, elle est payée l’heure. Pour faire la causette au mari déprimé, il faut aussi payer. Pour coucher aussi.
quand pour la première fois elle demande de l’argent et que son copain la traite de pute, elle lui dit : « mais c’est quoi, 400 balles pour toi ? C’est le prix du diner, c’est 2 bouquets de fleurs, c’est une robe, c’est ce que tu dépenses pour moi de toute façon ».
Elle va juste qu’au bout de l’idée, claire dans sa tête, même si sa façon de gérer les relations humaines est pathologique : le jour de son anniversaire, elle paye une entraineuse pour discuter avec elle. Un autre soir, elle paye un homme pour qu’il dorme avec elle, parce qu’elle ne veut pas dormir seule. Sauf qu’il ne le comprend pas ainsi. Il veut la sauter, avec ou sans argent. Si y’a de l’argent, c’est qu’il y a du sexe, hein… « Allons, j’ai bien compris ce que tu cherches… ». Il se tire en gueulant, finalement.
Elle aussi, elle poursuit sa course, chaque fois qu’elle craint de s’attacher, chaque fois que quelqu’un tente de se l’attacher, elle repart. Et derrière elle, le detective privé, qui se demande où il va la retrouver.
Plutôt bizarre et lugubre, un film périlleux dans le sujet qu’il traite… Il ne réussit pas tout mais s’en tire plutôt très bien. Depuis le temps que je le stockais dans ma vidéothèque, je suis contente de l’avoir vu.
Le cirque Gruss
Cirque Alexis Gruss, familial et à l’ancienne, nous sommes allés le voir nous aussi en famille !
C’est un cirque où une même troupe fait un peu de tout : la même famille qui jongle, qui saute sur des chevaux, qui fait des acrobaties. Ce n’était pas le cas du cirque Pinder qu’on avait vu aussi, où il y avait des artistes spécialisés. Pas de numéros réellement renversants mais plein de numéros agréables et je trouve cette « polyvalence » sympa.
Une première partie très enlevée, une deuxième un peu moins : les prouesses de dressage et cheval qui danse, ça ne passe pas toujours très bien sur la piste.
En tout cas, des chevaux magnifiques, un chameau très beau aussi, un spectacle sympa qui a bien plu à tout le monde.
Et bien que cela n’ait pas grand-chose en commun, ça m’a rappelé la fois où j’avais vu à Lyon le spectable d’une école de jonglage… Un bon souvenir… M’a donné envie de voir du cirque pas à l’ancienne, surtout depuis que j’ai discuté avec une copine de Bruxelles qui est prof dans une école du cirque… Faut que j’y pense.
4 Mariages un enterrement
Je l’ai revu hier soir.. Cette fameuse comédie anglaise qui a fait connaître Hugh Grant et a ouvert la voie à un style. Eh bien, c’est toujours aussi sympa. Quoiqu’en pense certain, Kristin Scott Thomas est magnifique. Mais tous les personnages sont très bien.
Pour les 2-3 personnes qui n’ont pas vu le film, ça se passe dans la bonne société anglaise, où il faut faire des mariages somptueux en invitant le maximum de famille. Un groupe de célibataires s’y retrouve, espérant tous plus ou moins finir par rencontrer l’âme soeur…
Hugh Grant, en particulier, en séducteur gaffeur tombe dès le premier coup d’oeil amoureux de Andy MacDowel mais est bien trop empotté pour le dire.
De grandes citations qui restent dans ce film, comme : Hugh Grant qualifié de « serial single » ou encore son frère qui lui dit « ta braguette est ouverte » en pleine cérémonie. Depuis, David m’envoie cette phrase par sms avant presque toutes mes conférences 🙂