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Blanche fait le ménage de Barbara Neely

Le racing club de Paris


Blanche fait le ménage de Barbara Neely

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Blanche White est une grosse dame noire d’une cinquantaine d’année. Elle est gouvernante pour gens blancs et riches à Boston.
Pragmatique, elle a des idées bien nettes sur la places qu’on laisse aux femmes, la place qu’on laisse aux noirs, la condescendance des blancs, surtout s’ils sont riches, les soi-disant hommes d’église, les leaders noirs qui oublient la cause de leurs frères au profit de leur propre cause, etc.
Elle vit à Roxbury, dans le quartier noir et pauvre de Boston avec ses 2 enfants, des ados qui commencent à poser à leur mère des problèmes d’ados.
Pour rendre service à la cousine Charlotte, elle remplace sa copine Inez, gouvernante chez les Brindle, pour qu’elles puissent toutes deux prendre des vacances.
Mr. Brindle, républicain pur jus, brigue le poste de gouverneur. Mrs Brindle était de gauche à l’université. Fille de commerçants, elle avait de l’argent mais pas de prestige, Brindle, d’une célèbre famille désargentée, l’a épousée et lui a permis de faire son entrée dans le monde. 20 ans plus tard, on sent bien que le pacte ne fonctionne plus vraiment.
Et voilà que Ray-Ray, le fils d’Inez entre en douce dans la maison des patrons de sa mère pour voler quelque chose qui va « sauver le pays » dit-il à Blanche… Mais quoi ?
Puis viennent des menaces et des meurtres…

Un polar dans la collection Le masque (collection jaune) pas si classique que ça. Une réflexion sur la situation des noirs aux USA qu’on trouve rarement dans ce genre de livre. Le franc-parler de Blanche White est vraiment sympa et tout sont petit monde est bien attachant.
Ce livre est apparemment le tome 3 de la série mais d’une part, il se lit bien quand même tout seul et d’autre part, les autres ont l’air épuisé.
Je vous le conseille, sans hésiter.


Le racing club de Paris

Tous les ans, la société de Lotin organise une soirée de noël. L’an dernier, j’avais été particulièrement misérable, parce que nous allions au musée du vin et que je ne bois pas de vin.
Après 1h30 de visite du musée, de cours de dégustation, de commentaires, de quizz, j’étais totalement engluée dans l’ennui au moment de passer à table.
Je me suis retrouvée à une table où je ne connaissais personne. Au moment où on m’a demandé : « et vous, que faites-vous dans la vie ? », je n’avais plus le courage d’assurer le sketch qui suit en général ma réponse : « Je suis chercheuse en science de l’éducation, spécialisée dans les études de genre » « Et ça consiste en quoi ? » Oui, je sais, c’était plus simple quand je disais : « je suis formatrice en informatique », je sais, je pourrais faire un effort.

Bref, cette année j’y allais avec méfiance et je me suis en fait amusée. Avec la compagne d’un copain de Lotin, nous avons joué les « Femmes de. » dans un coin en ricanant, ça nous a bien plu.

Revenons au racing club : c’est un endroit très select où il faut être parainé pour rentrer, avec les cotisations fabuleuses (à partir de 1385 euro pour les enfants en droit d’entrée et 400 euros de cotisation, toujours pour les enfants, les prix adultes n’étaient pas sur Internet). De quoi être certain de se retrouver entre gens riches.

L’intérieur ressemble aux clubs de sport anglais comme on voit dans les films. Nous avons bu du champagne Lanson en mangeant des petits fours, c’était parfait. L’environnement est sûrement agréable, en bordure du bois de Boulogne, mais de nuit, on ne se rend pas compte de grand chose.

Le chic de l’endroit laissait présager un repas de grand luxe et j’ai été un peu déçu, même si bien sûr, c’était très bien :

– Filet de rouget tiède (trop d’ail) avec artichaud et brunoise de légumes (ça, c’était parfait)
– pavé de biche sauce aux airelles (très bien) et purée de céleri (banale)
– omelette norvégienne (j’aime pas)

Le vin était parait-il fameux.
Un repas assez classique en somme, je m’attendais à plus inventif ou plus chic, je ne sais pas.

Ensuite, soirée dansante avec une lampe qui envoyait des petites fleurs et des petits coeurs au plafond… un peu cheap quand même. L’ensemble de tout cela m’a donné l’impression qu’on payait cher pour être dans un endroit select, mais pas vraiment pour la prestation en soi.

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