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Des cailloux plein les poches, pièce de Marie Jones par Eric Metayer – Elrik Thomas

Le travail du genre dirigé par J. Laufer, C. Marry et M. Maruani

La guerre des mondes de Steven Spielberg avec Tom Cruise et Dakota Fanning

Thèse : 270 pages
42 jours avant le dépôt…

Des cailloux plein les poches, pièce de Marie Jones par Eric Metayer – Elrik Thomas mis en scène par : Stephan Meldegg

Théâtre michel
38, rue des Mathurins
75008 Paris
métro Havre-Caumartin / Auber
Jusqu’au 30 juillet 2005

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Une super production américaine s’installe dans le Kerry, en Irlande pour tourner un film sur à l’eau de rose sur fond de misère sociale des pauvres paysans irlandais expropriés du XIXe. On est au XXIe, mais l’Irlande n’est pas très riche quand même. Deux pauvres gars, Jack et Charlie, voient l’opportunité de gagner 400 F par jour en faisant figurant. Jack rentre juste de New-York où il n’a pas fait fortune pour retourner vivre avec sa vieille mère. Charlie, patron de vidéo club, a été ruiné par l’ouverture de GIGA-vidéo. Mais il s’en fout, il a écrit un scénar et être figurant sur ce film, c’est sa chance pour le placer.
Si ce sont des deux personnages principaux, les acteurs vont incarnés tour à tour Lucia, la star italienne qui tente de trouver le ton juste du terroir pour jouer la fille du riche propriétaire, Jock, son garde du corps bas du front, le vieux Mickey, dernier figurant vivant de « L’Homme tranquille » avec John Wayne, Gerda, la jeune et jolie assistante allemande propulsée à cette place parce que son père est producteur de porno, Ted, le célébrissime metteur en scène qui en a rien à cirer des figurants et laisse tout le boulot à son premier assistant, Irlandais lui même, mais vivant à Hollywood.
Et il y a aussi Sean, le jeune gars du pays, complètement camé qui avait des rêves d’Amérique qui ne sont plus rien.
La performance des acteurs quand ils passent d’un personnage à l’autre est sidérante et on reconnaît « leur silhouette » de loin. Le texte est amusant, parfois franchement drôle et aussi touchant.

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Il n’y a pas vraiment de méchants, chez les américains (à par Ted, peut-être), juste des gens plus ou moins déconnectés de la réalité et qui se battent pour leur carrière. Il n’y a pas vraiment de héros chez les Irlandais, des pauvres gars, resquilleurs, naïfs, tantôt lâches, tantôt lucides, tantôt à l’ouest.
Et ça fait 2 heures de performance d’acteurs où vraiment, on ne s’ennuie pas.
Spectacle créé au Théâtre La Bruyère 5 nominations aux « Molière » 2004
– Meilleur Spectacle Théâtre Privé
– Meilleur Metteur en scène
– Meilleure Adaptation
– Meilleurs comédiens dont Eric METAYER

Le travail du genre dirigé par J. Laufer, C. Marry et M. Maruani

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Bon, un livre de classe, y’avait longtemps.

Ce livre fait la synthèse des recherches menées en Europe (France, Allemagne, Angleterre, Italie et Suède) autour du travail. Vingt-deux contributions sont rassemblées dans cet ouvrage, qui retrace l’émergence de la question des différences de sexe dans les sciences sociales du travail depuis une trentaine d’années.
Il comporte cinq parties disciplinaires (histoire, sociologie du travail et de l’éducation, sciences économiques, statistiques et démographie et enfin droit et science politique)
Les parcours de recherche de Maurice Godelier, Geneviève Fraisse et François de Singly, pour les plus intéressants à mon sens, un bon chapitre sur l’éducation : je reste peu convaincu par Baudelot et Establet mais beaucoup plus par Daune-Richard, Cacouault et Wajcman.
Pas une révolution en soi, mais de bonnes infos pour mettre les choses au clair et comprendre l’évolution de la réflexion et des concepts.

Pour les fans !

Au diable des Lombards
64 rue des Lombard
75001 Paris
métro Châtelet

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Un restau américain sympa où la musique n’est pas assourdissante. De jolis cocktails servis avec bâtons fluorescents (je sais, c’est puéril, mais moi, j’aime). Une carte très variée avec bien sûr des hamburgers avec du VRAI cheddar, des œufs préparés de toutes sortes de manière, des grosses pièces de viande, du cheese cake pas mal… à des prix très corrects, vu le quartier.

La guerre des mondes de Steven Spielberg avec Tom Cruise et Dakota Fanning

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Bien, j’ai failli pas y aller.
D’abord, j’ai vu la première bande annonce, ça m’a fait pensé à Independance Day… rude…
Ensuite, j’ai lu la critique de Libération, et je me suis dit : « au secours ! »
Puis j’ai lu la critique Télérama, DVD-rama… et puis je savais plus. Alors, bref, on a tenté.
Ils ont bouffé quoi, à Libé ?
Franchement, j’ai trouvé que la guerre des mondes, c’est un bon film. Un film qui me fait dire que Spielberg, après Minority Report et malgré IA, glisse sur une bonne pente.
Tom Cruise est un père plutôt nul. Il a la garde de ses enfants le WE, un grand ado et une gamine de 10 ans. Visiblement, il ne sait pas s’y prendre, ya rien dans le frigo, son appartement est un champ de bataille, et il va se coucher en laissant sa fille faire allo pizza. Quant aux enfants, ben, ils n’aiment pas vraiment être là.

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La suite, vous l’imaginez, les grosse bêtes qui sortent du sol, la catastrophe, boum, paf, tout ça.
Sauf que, ce n’est pas un Armagedon II featuring Independance day. C’est pas le Nième New-York stomping non plus.

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Tout le début est une très grande réussite, la manière de filmer est époustouflante, les cadrages, les plans… je suis pas très connaisseuse pour remarquer ça… mais là, oui. Un immense plan séquence sur l’autoroute, une manière de filmer les banlieues « working class », vraiment très bien, une manière de filmer les scènes de panique…
Ensuite, on passe à une version plus classique du film catastrophe, mâtinée d’un peu d’horreur tout de même. Mais l’avantage du scénar de la guerre des mondes, c’est que les hommes ne sont pas héros. Ils se font laminer les extraterrestres qui sont là pour une extermination. Tom Cruise fera de son mieux pour sauver ses enfants, mais pas son pays / l’univers / la veuve et l’orphelin.
Tout le monde rame pour sa survie, avec plus ou moins d’humanité, de veulerie, d’égoïsme.
La première puissance mondiale est finalement bien fragile et quand les premières manifestations extraterrestres se produisent, les gens se demandent si c’est les terroristes.

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Côté effets spéciaux, c’est bien sûr impeccable et sans débauche qui font mal aux yeux : l’équipe a trouvé un tout nouveau moyen pour vaporiser les gens au rayon de la mort, on n’arrête pas le progrès.
Allez, une petite critique, le milieu est un peu long, mais faut bien souffler un peu parce qu’on passe toute la première heure tendue et crispée sur le fauteuil. Et la toute fin est, ma foi… familiale américaine… mais on va dire péché véniel.

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