Malgré les promesses de Gilles, à 6h1/2, seul Paul était levé (et encore, ya pas de preuve). Quant à moi, j’avais oublié des détails qui font le charme du Charbinat, le coq insomniaque par exemple. Bref, 7h30, j’ai supris le chef dans la salle de bain.
Dans le champ, Cavenain a été constuit.
Le premier midi, le premier repas est assuré par Paul : repas froid avec roti et flan de courgettes, parce qu’un symbole, c’est un symbole.
Des tomates aussi :
C’est Anne-Claire qui veut que je prenne des fruits en photo. L’autre fois, c’était une pomme et je me dis qu’elle irait bien avec cette tomate…
Le début d’après-midi se passe dans le ramolissement le plus total. Même pas qu’il fasse chaud… Non, juste, il fait mou. On comptabilise les arrivées et les absents. Une moisson de fallacieuses excuses comme chaque année : présenter le divin enfant à sa famille, s’occuper des petits vieux marnais pris dans la canicule, faire des courses, chasser le vampire artistique dans les Carpathes… Nous noterons un renouvellement dans les thématiques.
Dans l’après-midi, Dom arrive de Grenoble à vélo. Y’en a quand même qui trouveraient n’importe quelle excuse (genre risque d’orage) pour poser une demi-journée.
Gilles se met à la cuisine de bonne heure pour un repas asiatique à base de vermicelle de riz parce que Paul n’a pas trouvé à acheter des nouilles de riz et pourtant, ça n’a rien à voir.
Comme on ne veut pas voir ça, on file à Lyon voir comment avance la politique de grands travaux qu’a entamé une copine dans sa maison.
A notre retour, nous constatons que les derniers sont arrivés. En bas, un jeu qui aura fait fureur mais auquel je n’ai pas joué : Chevalier de la table ronde. Je peux juste vous dire que dans ce jeu, il y a un félon.
Taf est parti parce qu’il n’arrivait pas à lire les cartes sans ses lunettes et que personnes n’a voulu lui en prêter.
A l’étage, Dom, vautré sur un matelas dont on a beaucoup vanté l’inconfort, se pose des questions sur les enfants, devant Eli, Anne-Claire et Franck. Franck et moi décidons qu’il est trop tôt de lui révéler le secret que seuls savent ceux qui ont des enfants.
Après l’avoir convaincu qu’il devait absolument essayer au plus vite, nous sommes allés jouer à Non Merci. Un petit jeu de carte facile à comprendre. Il s’agit de miser pour ne pas ramasser des cartes qui comportent des points. Plus on a de points, moins on gagne. Comme il se faisait tard, j’ai un peu oublié le principe de mise. Mais j’ai trouvé ca rigolo et jouable à 1h du matin.
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