On s’habitue à tout, même au coq et la température est toujours aussi agréable (enfin, certaines grognent qu’il fait frais). Bref, à 9h30, déjà pas mal de monde au petit dej. Le chat de Schrodinger dort imperturbable sur une chaise pendant que nous allons et venons avec nos bols et nos tartines.
Mon premier jeu : un Perudo, où je me fais plumer, il faut bien le reconnaître. Comme d’habitude, le gobelet de Lotin est un vrai tipi. Le type décontracté sur le dessin, eh bien, c’est lui.
Vous remarquerez le côté multimédia de ces Kro: vous avez même le droit à un Thévenot original, mais ce n’est que la première des surprises de ces Kro de Dragonneries.
Le repas de midi est sous la responsabilité de Taf. Nous nous léchons les doigts avec son cake chèvre – raisin – noix. Et prenons des poses inspirées pour les photos (mais ça, c’est quand on connait le secret pour faire des enfants).
Puis poulet à la bière avec pommes de terre à l’eau et gratin de courgettes fourni par mes soins, parce qu’il restait une ou deux courgettes à liquider. C’est impressionnant ce qu’une seule courgette ronde peut fournir en cubes de courgettes… Il y eu beaucoup de commentaire sur le fait qu’il restait des pommes de terre alors qu’il n’y en avait que 2,5 kg.
En dessert, nous fûmes achevés par le célèbre pudding corse :
Puis Taf disparait presque deux heures pour retrouver ses lunettes.
L’après-midi, je joue à Condotière.
Il s’agit de conquérir l’Italie et d’avoir au moins 5 régions contigues. Pour cela, on livre bataille avec des cartes qui représentent des armées, plus quelques cartes événements pour pimenter la guerre.
C’est un jeu au fonctionnement simple, pas très long et qui nécessite une certaine stratégie. J’ai vraiment bien aimé.
Avant l’apéro, un atelier coiffure s’improvise.
Atelier qui a des conséquences surprenantes :
Le soir, Barbecue.
Je vous recommande une certaine saucisse au fromage… mais les merguez étaient très bonnes aussi.
Ensuite, pour le dessert, nous avons fêté les quinze ans des dragonneries avec un crumble pomme banane kiwi :
Paul s’y est repris à trois fois pour souffler les bougies sous le regard des paparazzis.
Regardez l’air concentré de Dom :
Il essaie de comprendre pourquoi il n’y a pas d’appareil photo reflex numérique à écran ou je sais plus bien quoi. Bref, moi, Dom m’a convaincue, mais je ne sais plus de quoi.
Nous nous retrouvons dans la grange pour une partie d’aventuriers du rail pendant que des acharnés munchkinisent.
C’est un jeu tranquille dans lequel on rejoint des gares avec des petits trains.
Plus on arrive à construire des trajets longs, plus on a de points. En plus, on a des cartes de parcours à réaliser. Pour relier des gares, on joue des combinaisons de cartes.
C’est un jeu tranquille car on se bat peu les uns contre les autres, c’est à peine plus offensif que les colons de Katane, même si on se retrouve parfois à vouloir faire la même voie que son voisin.
Un jeu sympa, mais même s’il a été couvert de prix, je n’en ferais qu’une consommation modérée.
5 réponses à Dragonneries 2005 – II