Wallace et Gromit
Batman begin
Wallace et Gromit : Le mystère du Lapin Garou
Au cas où vous ne les connaîtriez pas, je vous les présente :
Wallace, inventeur un peu dingue et irresponsable. De vrais trouvailles, certes, mais beaucoup d’inventions hasardeuses aussi, inutiles souvent aussi
mais si au moins, elles restaient inoffensives
Gromit : son chien. Bon sens, cervelle, fidélité, bref, heureusement qu’il est là.
Après des mésaventures en cours métrage avec d’abord un pantalon électronique et un pingouin déguisé en poulet, ensuite un trafic de moutons, les voici en long métrage dans la terrible malédiction horrifiante du lapin garou.
Dans la petite ville où habitent les 2 compères, un grand concours potager est organisé : le concours du plus gros légume. Chacun dorlote sa citrouille géante, astique ses tomates, mesure sa courgette. Or, un mignon fléau menace les légumes : les lapins voraces.
Heureusement, W&G veillent et se déplacent à toute heure pour capturer les lapins
sans leur faire de mal. Néanmoins, ça pose des problèmes de stockage, tous ces lapins. L’idéal, serait de les débarrasser de leur gout pour les légumes, on pourrait alors les relâcher sans danger
Je vous préviens tout de suite, au risque de me faire répudier par certains lecteurs et lectrices (en particulier par le comité de soutien à Shawn, le mouton), je ne suis pas une super fan de l’animation en pâte à modeler.
Bien sûr, côté technique, rien à dire. Ce sont des vrais maniaques de la perfection.
En outre, je suis tout à fait sensible à l’incongruité et l’absurde de bien des situations. Par exemple, je suis une grande admiratrice de l’aspirateur à lapins. (et des lapins eux-mêmes).
En revanche, la poésie de l’ensemble m’échappe. Et puis, mon sens aigu de la justice est choqué par le fait que Wallace reçoit tous les honneurs, alors que c’est Gromit qui fait tout… Mais il faut reconnaître que dans cet épisode, Gromit est reconnu à sa vraie valeur.
Pour le moins, j’ai trouvé cet épisode très drôle et comme toujours plein de trouvailles. On ne s’ennuie pas une seconde, on s’amuse beaucoup.
Batman begins
Alors, des Batmans, il y en a eu plein. Les deux premiers par Tim Burton avec Michael Keaton en Batman. Bon boulot, rien à dire.
Batman III avec Val Kilmer par Joel Schumacher. Je préfère Val Kilmer, mais sinon, côté scénar
On continue dans la même veine : Georges Cloney en Batman magnifique ! mais un scénar de plus en plus nul pour Batman et Robin. Depuis, on avait arrêté les frais. Et voilà qu’on remet le couvert avec les débuts de la chauve-souris, de Christopher Nolan avec Christian Bale.
Bon, j’ai très moyennement aimé alors je vais vous faire une critique partiale.
Batman, ça commence toujours par un mythe fondateur : l’assassinat des parents du jeune Bruce Wayne, milliardaire bienfaiteur de Gotham city, la ville gothique du crime par excellence.
Devenu grand, Bruce n’arrive pas à se sortir de sa colère et de son sentiment de culpabilité. Il part se perdre dans les bas-fonds de Extrême-Orient et il est ramassé par une fraternité de moines / ninja / pourfendeurs du mal qui vont lui apprendre la vie.
Là, nous allons avoir une série de scènes de combat orientale (moi, j’étais venue voir du gothique urbain à gadget
forcément, ça colle pas), saupoudrée de tirades ridicules sur la peur, vaincre sa peur, utiliser sa peur, ne plus avoir peur de soi, bref, de la philosophie à la Matrix, et encore. Bon, ouf, au bout d’un moment, Bruce Wayne rentre à la maison et là, Batman commence pour de bon. Alfred, le vieux majordome toujours aussi pince-sans-rire, les batgadgets, la jolie fille, les affreux vilains, le crime et la corruption, bref, les ingrédients de d’habitude.
Quelques remarques amusantes, quelques jolis gadgets, la nouvelle Batmobile est sympa et Batman vole pratiquement mais pas trop, c’est très bien.
Le scénario est pas mal mais il est amené assez platement. Et les méchants manquent un peu de classe.
Bref, le DVD coutait 1 à Taïwan, c’est parfait.
1 réponse à La malédiction de la Kro-garou