Le futuroscope

Nous n’étions jamais allés au Futuroscope… Pourtant, nous sommes un public cible. Alors finalement, nous nous sommes pris par la main…

Le Futuroscope est un immense parc d’attraction dédié à l’image, au ciné en 3D, à l’image de synthèse.
Essentiellement, les animations du Futuroscope sont des films projetés sur écran géant, souvent hémisphérique. Nous y étions pendant les vacances de toussaint, il faisait un temps magnifique et il y avait du monde mais de manière raisonnable. La plus longue queue qu’on ait fait a duré 50 min et en 2 jours, nous avons eu le temps de tout faire, sans problème, et sans se dépêcher. Mais on voit bien à la taille de la structure d’accueil que les queues pour des attractions de 5 ou 7 min peuvent durer plusieurs heures.

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Un bon moyen de profiter du Futuroscope, c’est de prendre un forfait 2 jours et une nuit d’hôtel. Depuis Paris, il y a un TGV Futuroscope qui vous pose à l’entrée du parc, un le matin et un le soir, ce qui est franchement impeccable (celui du matin arrive à 10h, juste pour l’ouverture. Celui du soir quitte le Futuroscope à 19h30, ce qui est un peu tard). Un vaste choix d’hôtels accueille les visiteurs, à toute sorte de prix. Nous avons logé à l’hôtel Ibis et franchement, ça m’a réconcilié avec les Ibis, il était vraiment très bien et le restau était très bon aussi.

Revenons au Futuroscope lui-même.

La balade dans le parc est sympa, on côtoie des bâtiments étonnants, donc vous voyez quelques exemples dans cette Kro.

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Il y a environ plusieurs types d’attraction : les attractions dynamiques (le fauteuil bouge avec le film), les films en 3D (dynamique ou non), et les films sur écran hémisphérique (en 2 ou 3D). Ensuite, il y a le plan d’eau qui propose également un spectacle.

Et enfin, avant de vous parler des attractions classiques, il y a une étrange visite qui s’appelle « Les yeux grands fermés ». Il s’agit d’une balade dans le noir complet où on découvre l’environnement en écoutant, en sentant, en touchant, comme les aveugles. Tout le long du parcours, on est guidé par un aveugle qui nous aide à comprendre ce qu’on « voit ». On constate à quel point la ville est stressante et hostile et à quel point la campagne est reposante.
Dans un tel temple de l’image qu’est le Futuroscope, une telle exposition prend à contrepied. C’est vraiment une expérience à tenter.

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Les attractions dynamiques sont celles qui ont le plus de succès. On s’assoit dans un fauteuil monté sur vérins et on regarde le film (qui peut être en 3D pour que ça dépote plus).
Le siège s’agite en même temps que le film. Il faut mesurer au moins 1,20m et ne pas avoir de problèmes de dos mais sinon, ça reste assez tranquille. On a bien des sensations de vertiges quand l’image plonge au moment où le fauteuil penche en avant… mais c’est pas les montagnes russes quand même.
Même l’animation qui s’appelle : le meilleur du dynamique, soit disant celle qui secoue le plus… est finalement pas pire que les autres. Il faut tout pour affoler les gens, mais je vous le dis : moi, à Disney, je fais pas Space montain. Mais je fais sans problème le dynamique du Futuroscope.

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Certains films sont très bien faits et décidément, maintenant, la 3D (en lunettes polarisées, ou en lunettes qui s’obturent un coup l’œil droit, un coup l’œil gauche calé sur le 50 Hz), ça marche bien.

D’autres films sont plus classiques, projetés sur un écran hémisphérique (genre, la géode à la Villette). Nous avons vu un film de Jacques Perrin (celui qui a fait le peuple migrateur) : Voyageur du ciel et de la mer, projeté à la fois sur un écran devant nous et sur un écran sous nos pieds. Un effet très réussi qui donne l’impression de flotter.

Nous avions choisi d’aller au Futuroscope en nous disant que c’était une balade de Toussaint. Il a fait très beau. Ce qui nous a permis de voir le spectacle de jet d’eau et aussi le spectacle nocturne : le miroir d’Uranie.

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A la base de ce spectacle, une excellente idée : des jets d’eau vaporisent des sortes d’écrans liquides sur lesquels un film est projeté. L’image est légèrement fluctuante et semble apparaître de nulle part. Ensuite, ils font aussi des effets de laser sur ces écrans d’eau. Puis, ils ionisent la surface de l’eau pour qu’elle se transforme en vapeur blanche et ils passent le laser dedans en rase-motte, pour faire des vagues de couleurs. Des effets très réussis.

On peut aussi voir le parc du Futuroscope d’en haut avec la Gyrotour.

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Globalement, nous sommes très contents de notre sortie. Nous retournerons avec Leirnette, qui a pratiquement le mètre-vingt fatidique.
Mais comme je suis une vraie rabat-joie, je vais quand même faire une critique. Côté image, c’est bien exploités techniquement rien à dire.
Côté scénar… c’est souvent très tarte.
Et pourtant, je suis certaine qu’il y aurait moyen de faire quelque chose. Simplement, ce n’est pas le même job que de faire un scénar ou des images. Et visiblement l’un des deux à été négligé.
Par exemple, il y a un film de Jean Jacques Annaud avec Brad Pitt en guest star appelé « Les ailes du courage ». Il relate l’aventure de l’aviateur Henri Guillaumet au temps de l’aéropostale : Guillaumet est celui qui est tombé dans la cordillère des Andes et qui est rentré à pied « Ce que j’ai fait, aucune bête ne l’aurait fait ». C’est un film en 3D. Survol des Andes, etc. Eh bien, il y a un scénar. Et ça fait quand même la différence. Idem pour le film de Jacques Perrin : un film fait par un vrai cinéaste. C’est dommage que pour le spectacle nocturne et les films en synthèse, les scénarios sont à ce point laissé à l’abandon.

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