Ah, les affaires reprennent, les Kro avaient été un peu en attente, ces temps-ci
Suite au scan du chat
Un lecteur me rappelle l’existence du site Cat scan où on voyait comme son nom l’indique, des arrières et des dessous de chats scannés.
(Ce même lecteur nous signale que ce chat est une chatte, ce en quoi il a parfaitement raison).
Devant l’enthousiasme suscité par cette photo, je vous propose de scanner votre chat et de m’envoyer l’image.
Mathilde, la scanneuse précédente vous signale : « si on ne posent pas des croquettes, le chat s’en va avant la fin du scannage 😉 »
Le Sudoku : de la programmation par contrainte
Lord of war de Andrew Niccol, avec Nicolas Cage, Ethan Hawke et Jared Leto
L’âge de glace II
Le Sudoku : de la programmation par contrainte
Je vous avais déjà fait par de ma découverte du Sudoku. Vous avez été plusieurs à me dire que c’était assez mécanique, répétitif et moins intéressant que les mots croisés. Quoiqu’il en soit, il y a quelque chose qui me fascine dans la mécanique du sudoku, c’est surement dû au fait que la gymnastique mentale que ça demande n’a rien de trivial pour moi et qu’il faut que je fasse un effort conscient pour retrouver une des 2 procédures de résolution. Bref, je suis tombée sur un article dans le Nouvel Obs sur le Sudoku. En fait, c’est un très joli problème mathématico-informatique de programmation par contrainte. Beuark, j’ai jamais aimé ça
La démarche naturelle de résolution est la même que celle utilisée en informatique (pas étonnant donc que j’ai du mal avec les Sudoku et que je trouve ça vexant quand j’y arrive pas) :
1) réduction de domaine par élimination de qui ne conviennent pas
2) raisonnement local évolué en considérant chaque région de la grille
3) propagation des contraintes en faisant communiquer entre elle les différentes régions
Mais l’intéressant problème mathématique n’est pas là. Comment classer la complexité des grilles de Sudoku ? Apparemment, les accros savent bien que pour l’instant, c’est plutôt arbitraire et pifométrique. Des grilles difficiles sont en fait triviale et des grilles faciles ne le sont pas tant que ça.
Des chercheurs du Lina (Laboratoire d’Informatique de Nantes Atlantique) se proposent de prendre en compte la complexité des opérations mentales requises pour faire un instrument objectif de mesure de la difficulté de résolution. Parce que la complexité ne dépend pas uniquement du nombre de cases préremplies. Jusqu’ici, on considère qu’il faut un minimum de 17 cases sur 80 pour pouvoir compléter une grille, mais c’est une observation empirique.
« Toute proportion gardée, c’est comme le théorème de Fermat : un énoncé simple et une démonstration très complexe. Or ce serait fantastique d’apporter la preuve mathématique que le nombre minimal de cases préremplies est par exemple 17 ou 16, ou moins encore » dit Narendra Jussien, du LINA.
Ça doit être pour ça que le Sudoku me fascine, avec le fait que j’arrive décidément jamais à chopper la bonne gymnastique mentale.
Sondage :
Tant que j’y suis, dans ce même Nouvel Obs : les résultats d’une enquête APEC au sujet des jeunes diplomés
D’après les chefs d’entreprise (les phrases les plus entendues sur 600 chefs d’entreprise) :
Les jeunes diplômés :
1. ils n’aiment pas le travail
2. ils placent la vie professionnelle au second plan
3. Ils ont beaucoup de mal à accepter l’autorité
Dans le même temps, 80% des jeunes sont enthousiastes à l’idée d’intégrer la vie active.
Lord of war de Andrew Niccol, avec Nicolas Cage, Ethan Hawke et Jared Leto
Je ne suis pas une fan de Nicolas Cage. Il me laisse même plutôt indifférente. Et ce genre de film me laisse toujours méfiante : j’ai toujours peur qu’on y héroïse le méchant parce que le scénariste s’est attaché à son héros, ou alors qu’on vous administre des leçons tout du long. Or, ce film évite brillamment ces 2 écueils.
Youri Orloff est un immigré russe à Little Odessa, un quartier minable où il n’a pas d’avenir. Alors, lui qui a toujours eu un don pour éviter la violence, se retrouve un jour pris dans une fusillade et a la révélation. Tout le monde a besoin d’armes et la première chose qu’il faut savoir, c’est de quel côté on doit se trouver. Et aussi qu’avec de l’argent, la vie change, on peut tout s’offrir, même la fille dont on a toujours rêvé. A partir de là, il devient un gros et même très gros trafiquant d’armes.
Ce film s’appuie sur des récits réels de trafiquants. Les armes qu’ils montrent sont des vraies armes, elles coûtaient moins cher à louer que des fausses, auprès des trafiquants. La force de ce film, c’est sa sobriété. C’est pas Rambo ou James Bond. Nicolas Cage a toujours l’air plus ou moins d’un minable d’un bout à l’autre alors que c’est un homme d’affaire très compétent, courageux et plein de ressource. Pour autant, il ne prétend pas être spécialement fier de ce qu’il fait. Ni honteux, d’ailleurs. Quand il sort des excuses du genre : « les marchands de tabacs tuent plus de gens que mes armes » ou encore : « les USA en vendent tous les mois ce que je vends en un an », on ne se laisse pas prendre. Au moins, la mort par le tabac est auto-administrée. Par ailleurs, une atrocité commise par les uns n’a jamais racheté ou dédouané les autres pour leurs propres atrocités. (C’est ce genre de rhétorique tordue que je reprochais à la BD : « Le tueur »). Pas de complaisance, donc, pas de moral non plus. Un film bien fait, très bien interprété par Nicolas Cage avec une conclusion qui tape.
L’âge de glace II
Si ton espèce va s’éteindre, frappe des mains… Si ton espèce va s’éteindre, frappe des mains
Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre à dents de sabre coulaient des jours heureux dans leur vallée, mais voilà que la glace fond et l’inondation menace. Il faut donc encore partir. Manny de son côté, a un autre problème il semblerait qu’il soit le dernier mammouth. Comment fonder une famille dans ses conditions. Mais voilà qu’il rencontre Elie, une Mammouth persuadée qu’elle est un opossum. Avec ses deux insupportables frères, ils vont entamer la traversée.
Et bien sûr, il y a Scratt et son gland. Toujours aussi déterminé, toujours aussi malchanceux.
Aussi drôle que le 1, l’âge de glace II est une jolie réussite qu’il faut voir si on a aimé l’autre.
Ce film, nous l’avons vu au nouveau cité UGC Ciné Cité de la Défense. Ok, il est beau. Mais la séance de ciné à 9,5 euros, je trouve ca scandaleux. Surtout quand on compare au prix d’une petite pièce de théâtre.