J’aime les villes, vous savez… Et en fait, je ne parle pas tellement de Paris, en tant que ville. Alors, pour une fois, une Kro à Paris
Tout d’abord, un chat.
C’est le chat de l’école dans laquelle je travaille. Le jour, il se promène sur les tables du service du personnel, il a son coussin et sa gamelle près du radiateur.
La nuit, il dort dehors, à cause de l’alarme. Mais il n’a pas l’air trop malheureux.
En ce moment, dans le métro, je pratique le lâcher de journaux, un peu comme on relâcherait des truites. Je relâche 20 min, mais ça tout le monde le fait, je relâche aussi des vieux Nouvel Obs, des vieux Télérama, les mini-nouvelles qui étaient jointes avec les Téléramas (pas géniales, j’ai trouvé). Ca a du succès. Il y a presque toujours quelqu’un qui attrappe mes truites à peine je les ai relâchées.
Sur ce, je vous propose une petite balade depuis la rue de la Montagne Sainte Geneviève dans le Ve (Maubert Mutualité) jusqu’aux Halles.
Au 13 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, il y a un restaurant tibétain où nous sommes allés par curiosité.
Tibétain, ce n’est pas chinois, ce n’est pas Afghan, ce n’est pas indien. Mais y’a un peu de tout ça. Des raviolis vapeurs aux saveurs inédites (ceux aux légumes sont fameux) une soupe potiron / coriandre aux ingrédients mystérieux, une sauce verte qui ressemble à celle des indiens… des légumes au vinaigre (le radis est étonnant)… Le thé baraté au beurre de yack salé… doit être essayé une fois dans sa vie. Ca ressemble un peu au thé au lait avec du sel, en plus lourd. J’imagine que dans les montagnes, le boire brulant, ça tient au corps et ça fait du bien. Dans un restau, nous sommes partagés…
L’ambiance est calme, on dine sous l’il bienveillant du Dalaï Lama. Le service est souriant même si je suis convaincue que la serveuse ne comprend pas tout ce qu’on lui dit. Attention, la mezzanine est déconseillée aux personnes de plus d’1,75m ! Les tibétains sont petits… moi j’y passe sans problème. Les touristes allemands doivent se tasser un peu, Lotin aussi.
C’est bon, même dans les plats les moins originaux. Il y a un pot-au-feu, par exemple, conventionnel, mais la pièce de viande est vraiment bonne. Faut essayer. Toutefois, le menu « conseillé » n’est peut être pas le plus intéressant (encore que le thé au beurre de yack…). Prix moyen, thé (avec ou sans beurre) compris : 17
En route vers la Seine. Les bateaux mouches, c’est comme le périph à 18h. Ils se suivent sans discontinuer. Depuis le pont, on en a regardé passer 6 d’affilée et on aurait pu continuer.
De là, nous sommes partis à pied vers les Halles, on passe par le Parvis de Notre-Dame qui a malheureusement changé de nom récemment :
Dans le Marais, on voit un lustre chez un coiffeur pour hommes. Pas n’importe quoi, la coupe est à 23. Comme fait remarquer Lotin, se raser la tête, ça donne du boulot aux coiffeurs.
Les Halles sont vraiment un quartier où on trouve de tout et du reste aussi. Le nez en l’air, voici une ruche avec des fausses abeilles géantes.
Voilà, fin de la balade.
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