La fête de la science se tient à Paris toute cette semaine et jusqu’à demain. Le but de cette manifestation est de diffuser largement la culture scientifique et éventuellement de donner aux enfants le goût des sciences.
C’est vraiment une manifestation très sympathique, qui souffre malheureusement d’un manque dramatique de pub. Ca fait que les ateliers sont accessibles, mais c’est un peu dommage.
Aujourd’hui, nous nous sommes concentrées sur Paris VI (Jussieu) qui proposait de nombreuses démonstrations intéressant les enfants.
Tout d’abord l’atelier « Robots », avec un chien célèbre :
Puis un robot qui peut monter les escaliers (à noter qu’il peut aussi balader Leirnette sur son dos, pour sa plus grande fierté) :
Et enfin, voici un robot à moustache, fabriquer par un labo de recherche cognitive et un de robotique : il s’agit de simuler au mieux les fonction d’un vrai rat, avec à terme, des caméras pour les yeux, des sonars pour les oreilles et surtout des capteurs dans les moustaches, pour percevoir les vibrations et les objets.
Ensuite, nous avons assisté à une démonstation du cycle de l’eau, avec une maquette très très bien faite, avec des billes de verre pour le sol. Le chercheur faisait monter le niveau de l’eau puis on voyait la rivière se remplir. Ensuite, le chercheur injectait de la polution dans le sol et on voyait la rivière se polluer. Enfin, avec une pompe, Leirnette a dépollué la rivière, malheureusement, ça l’a asséchée.
Ce chercheur a réussi à retenir l’attention de 2 gamines de 9 ans remuantes et d’une de 6, non moins remuante, il est fort. Bon, il s’est bien fait prendre au dépourvu par une ou deux questions, mais il s’en est bien sorti.
Enfin, au sous-sol du labo de physique nucléaire, on pouvait essayer des expériences contre intuitive. C’était très malin, comme dispositif. Par exemple on proposait de laisser tomber deux balles : une lourde et une légère… laquelle arrivera la première au sol ?
Réponse : elles arrivent en même temps, parce que l’accélération est une constant, indépendante de la masse de l’objet.
Ou encore : on lâche 2 cylindres sur un plan incliné : l’un est lesté au centre, l’autre est lesté sur les parois intérieures, mais les masses sont les mêmes. qui arrive d’abord ?
Réponse : celui qui a la masse le plus près du centre de gravité tourne le plus vite sur lui-même, donc, il arrive le premier.
De la physique amusante et pratique. Tout le monde s’est bien amusé.
Nous avons ensuite fini notre balade par un tour à Art Kanal 10, une journée porte ouverte dans les ateliers d’art du 10e arrondissement.
Nous y avons vu des toiles d’Anne-Claire Thevenot qui maintenant, peint des chameaux…